Vie

 

 

Le printemps approche. Les insectes bourdonnent dans les buissons. Les merles et les mésanges construisent des nids neufs. Les arbustes font pousser timidement leurs jeunes feuilles vert malachite. Le milan trace ses cercles.
De la vie à perte de vue!
Le spectacle présenté par la nature, l’éveil de la nouvelle vie, revigore mes esprits endormis par l’hibernation. En route pour de nouveaux horizons.
Une vie nouvelle.
„C’est-quoi la vie?“
Cette question éternelle de l’humanité tourne dans ma tête.
Peut-être qu’un retour à l’origine fournira une réponse valable. Commençons au Big Bang, cet évènement gigantesque qui a produit le temps, l’espace, l’énergie et la matière. C’était il y a 13.7 milliards d’années. Un passé très lointain, un temps inimaginable. Tout part de là, le début de l’évolution de l’univers. Les scientifiques ont étudié le sujet consciencieusement. Les résultats des recherches sont enregistrés avec précision. Nous avons pas mal de connaissances sur ce qui s’est passé depuis le Big Bang. Ainsi le cheminement depuis l’origine nous mène aussi à la création de la terre et les débuts de la vie.
La longueur gigantesque de ces périodes met mon imagination à rude épreuve. Je peux bien visualiser la durée d’une heure. Une semaine, un mois aussi. Mais un milliard d’années, aucune chance. C’est simplement beaucoup, très très beaucoup. Peut-être qu’une comparaison à titre d’exemple pourrait nous aider?
Pourquoi pas par une journée évolutive? Il s’agit là d’une représentation des 13,7 milliards d’années comprimées dans 24 heures. A 0.00 heures a lieu le Big Bang. Sur les 24 heures suivantes tous les évènements sont présentés proportionnellement. Voici ce qui en résulterait:
La journée évolutive débute par le Big Bang à 00.00 heures
        à 15.15 le soleil survient
        à 15.43 la terre apparaît
        à 16.30 le premier corps unicellulaire naît. La vie est créée
        à 23.39 les mammifères envahissent notre planète
        à 23.59.56 quatre secondes avant minuit, l’homo sapiens fait son apparition sur terre.
Jésus Christ naît 126 millisecondes avant minuit.

Les dernières lignes en particulier montrent quelle durée de temps énorme, inimaginable, s’est écoulée pendant l’évolution du cosmos. Nous ressentons comme long le délai entre la naissance du Christ et nos jours. C’est notre notion du temps. Le temps de notre histoire. Le temps dont nous sommes historiquement conscients. Comparé à la durée de l’histoire globale de l’évolution, un rien. Tout ce que nous savons, depuis le début des écrits historiques jusqu’à nos jours, se situe dans un tiers de seconde de la journée évolutive.
Ces connaissances étant acquises, retournons à l’apparition de la vie. Tout ce que nous appelons vie dérive des comportements suivants: 

La vie domine le métabolisme.
La vie s’organise par soi-même.
La vie sait s’adapter aux changements de l’environnement.
La vie est capable de se reproduire.
La vie peut transmettre des informations (patrimoine génétique) à ses descendants.
La vie a la capacité d’évoluer et de croître.
La vie se rencontre dans les animaux, les plantes et les humains.

Les corps unicellulaires sont la première et la plus simple forme de la vie.
Il n’y pas de théorie généralement reconnue sur la création des corps unicellulaires. Pour une majorité il est clair qu’ils se sont développés à partir de la matière terrestre. Une fois les corps unicellulaires nés, la vie était créée.
Il n’existe qu’une seule forme de vie. Elle est fondée sur des acides nucléiques, l’acide désoxyribonucléique (DNA) et l’acide ribonucléique (RNA). Ce sont des molécules gigantesques, des macromolécules. Elles sont composées de cinq nucléotides et 20 acides aminés. Ces composants doivent être alignés entre eux de façon précise. La DNA est construite par 1500 de ces composants. Ces éléments ont tendance à s’organiser par eux-mêmes. On suppose que tous ces blocs de construction nagent dans une soupe primitive. Ils s’associent de manière aléatoire. Combien de variantes peuvent-elles bien former avant de tomber sur la DNA correcte?

A titre de comparaison, prenons un lexique composé de 5 volumes. Ils doivent être alignés correctement sur une étagère. Mathématiquement il y a 120 possibilités. Evidemment il n’y a qu’une seule de valable. Le premier volume à gauche, puis le deuxième et ainsi de suite jusqu’au cinquième. Les 119 autres possibilités ne conviennent pas.
Ce même principe s’applique à la DNA. Les 1500 blocs de construction doivent être alignés dans l’ordre correct pour devenir UNE DNA viable. Dans l’exemple du lexique il y avait 120 possibilités. Pour la DNA les possibilités sont au nombre de 104115, soit 1 suivi de quatre mille cent quinze zéros!! Encore un nombre gigantesque, indescriptiblement grand, de 4116 chiffres. Un nombre qui n’a même pas de nom. Cette masse énorme de possibilités doit contenir la combinaison UNIQUE qui correspond à la DNA. Elle s’est effectivement créée. Elle existe, puisque il y a de la vie sur terre.
Toutefois, pour atteindre cette probabilité incroyablement faible, la vie a pris son temps: 200 millions d’années! 200 millions d’années sont passées avant que la molécule soit créée dans toute sa splendeur. Toutes les nombreuses autres variantes ne furent pas en mesure de faire naître le corps unicellulaire et se firent rejeter.
Si nous n’étions pas nous-mêmes en vie, nous ne croirions pas que la procédure décrite ci-dessus puisse se réaliser.
Il nous est difficile de saisir intellectuellement une durée de 13.7 milliards d’années. Nous avons tout autant de mal à nous imaginer comment la construction d’une macromolécule, composée d’autant de composants et de plus en forme d’hélice, ait pu se faire par hasard. Pourtant c’est un fait avéré que la création est survenue et joue un rôle décisif pour tout ce qui est vivant. Difficilement compréhensible par notre imagination.
Reprenons l’image de la journée évolutive. La vie est apparue à 16.30, il y a donc 3,73 milliards d’années. 200 millions d’années plus tôt, à 16.27, les acides aminés et les autres composants nécessaires sont en train de se former. Cela correspond à la durée de deux millions et demi de générations humaines. Suffisamment de temps pour transformer l’improbable en certitude. Selon les lois du calcul des probabilités ceci est plausible, donc possible.
Aujourd’hui nous vivons tous, c’est également une certitude. Tout le reste représente des suppositions possibles. Des évènements dont nous ne sommes pas certains qu’ils se sont passés comme nous le supposons. Ce serait possible. L’état actuel de nos connaissances ne nous permet pas d’expliquer comment la vie s’est créée.
Se pose alors la question: pourquoi c’est justement sur notre terre qu’une vie élevée s’est développée?
Notre planète réunit toutes les conditions.
La terre est entourée d’une atmosphère comportant de l’oxygène.
Il y a de l’eau sur la terre.
La terre se trouve exactement à la bonne distance du soleil pour avoir un climat favorable au développement d’êtres vivants. Ni trop chaud, ni trop froid.
L’axe de rotation de la terre est incliné par rapport à l’écliptique et crée ainsi les saisons. Cette association de conditions physiques produit le climat qui permet la création de vie.
Y a-t-il de la vie extraterrestre?“ Cette question consécutive s’impose logiquement. Personne ne le sait. Je ne pense pas que ce soit impossible. Tout comme la formation de la DNA paraissait impossible, je pourrais m’imaginer qu’il existe, quelque part dans l’univers, une planète qui réunisse les conditions nécessaires à la vie.
Que de questions.
Jusqu’à ce jour personne ne sait ce qui est la vie.
Tout comme nous ne savons pas ce qui est la pesanteur ou l’électricité.
Quand la vie est survenue, nous le savons.
Comment la vie s’est créée est encore sujet à discussion des savants.

Même si nous ne savons pas tout, nous savons que nous vivons. La saison du printemps en est la meilleure preuve. Notre quotidien est plein de vie. Réjouissons-nous de pouvoir y participer.

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Promenade de Pâques

Promenade de Pâques

 

Les glaçons ne retiennent plus captive l’eau
des ruisseaux et des torrents ;
au léger souffle du printemps , la terre s’amollit ,
les vallées reverdissent , l’espérance renaît.
Le vieil hiver, s’en va cacher sa décrépitude
sur les sommets escarpes des montagnes.
Là , vainement il s’en toure de neiges et de frimats ;
le morne coup d’œil, qu’il jette en fuyant sur le gazon des prairies ,
est une arme impuissante ;
le soleil ne souifre rien de blanc sous ses rayons.
Partout le mouvement , partout la vie ; il embellit ,
il colore toutes choses.
On n’aperçoit pas encore de fleurs dans la campagne :
prendrait-il pour des fleurs tous ces hommes chamarres ?Mais détournons nos regards de ces collines ,
et voyons ce qui se passe du côte de la ville.
Hors des portes obscures et profondes
se pousse ime multitude
de gens diversement vêtus.
Avec quel empres sement chacun court
aujourd’hui se réchauffer aux rayons du soleil !
Ils fêtent bien la résurrection du Seigneur ,
car ils sont eux-mêmes ressuscites :
échappés aux sombres Appartements
de leurs maisons basses ,
aux liens de leurs habitudes vulgaires et de leurs vils trafics ,
aux toits et aux plafonds qui les écrasent ,
à leurs rues sales et étranglées ,
aux ténèbres mystérieuses de leurs églises ;
tous , ils renaissent à la lumière.
Vois donc , avec quelle précipitation
la foule se disperse dans les jardins et dans les campagnes.
Vois , que de barques joyeuses des pendent et remontent le fleuve en tous sens
et cette dernière qui suit le fil de l’eau ,
chargée à couler bas!
Il n’est pas jusqu’aux sentiers lointains de la montagne ,
qui ne brillent de Téclat des vêtements.
Mon oreille distingue déjà le bruit tumultueux du village :
voilà le vrai paradis du peuple ;
grands et petits , tous bondissent de joie :
ici je me sens homme , ici j’ose l’être.

 

Faust
Tragédie
de M. de Goethe
Première partie
Devant la porte de la ville

traduite par M.A. Stapfer, Bruxelles 1828

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Frohe Ostern

Osterspaziergang

 

Vom Eise befreit sind Strom und Bäche
Durch des Frühlings holden, belebenden Blick
Im Tale grünet Hoffnungsglück;
Der alte Winter, in seiner Schwäche,
Zog sich in raue Berge zurück.
Von dort her sendet er, fliehend, nur
Ohnmächtige Schauer körnigen Eises
In Streifen über die grünende Flur.
Aber die Sonne duldet kein Weißes,
Überall regt sich Bildung und Streben,
Alles will sie mit Farben beleben;
Doch an Blumen fehlt’s im Revier,
Sie nimmt geputzte Menschen dafür.

Kehre dich um, von diesen Höhen
Nach der Stadt zurück zu sehen!
Aus dem hohlen, finstren Tor
Dringt ein buntes Gewimmel hervor.
Jeder sonnt sich heute so gern.
Sie feiern die Auferstehung des Herrn,
Denn sie sind selber auferstanden:
Aus niedriger Häuser dumpfen Gemächern,
Aus Handwerks- und Gewerbesbanden,
Aus dem Druck von Giebeln und Dächern,
Aus der Straßen quetschender Enge,
Aus der Kirchen ehrwürdiger Nacht
Sind sie alle ans Licht gebracht.
Sieh nur, sieh, wie behend sich die Menge
Durch die Gärten und Felder zerschlägt,
Wie der Fluss in Breit und Länge
So manchen lustigen Nachen bewegt,
Und, bis zum Sinken überladen,
Entfernt sich dieser letzte Kahn.
Selbst von des Bergen fernen Pfaden
Blinken uns farbige Kleider an.
Ich höre schon des Dorfs Getümmel,
Hier ist des Volkes wahrer Himmel,
Zufrieden jauchzet Groß und Klein:

Hier bin ich Mensch, hier darf ich’s sein!

 

Johann Wolfgang von Goethe
Faust. Der Tragödie erster Teil
 Vor dem Tor
Faust zitiert, Wagner, sein Famulus, lauscht
1808

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Hundert Jahre

Am 19. Dezember letzten Jahres feierte Frau Elisabeth Graf, in Otterbach bei Kaiserslautern in Rheinland-Pfalz, Deutschland, ihren 107. Geburtstag. Welch’ eine grosse Zeitspanne, welch’ ein hohes Alter. Mehr als hundert Jahren das Leben in Europa erfahren. Sie lebte schon, als der erste Weltkrieg ausbrach. Den Zweiten hat sie bewusst mitbekommen. Ebenso die Landung der Amerikaner auf dem Mond. Adenauer, Erhard, Kissinger, Brandt, Schmidt, Kohl, Schroeder und Merkel waren alle ihre Zeitgenossen.

Grosse Veränderungen begleiteten ihr Erdendasein. Vom Pferdetram zum TGV. Vom Holzherd zur Induktionskochplatte.

Nicht nur bei uns in Europa gehörten die steten Verbesserungen zum Alltag. Noch frappanter ging es in den USA zu und her. Amerika, das Land des Fortschritts, der Anführer auf dem Weg zum Wohlstand. Zu diesem Thema fand ich neulich eine interessante Zusammenstellung über das Leben in der Neuen Welt, im Jahr 1917, vor hundert Jahren also.

  • Die durchschnittliche Lebenserwartung betrug gerade mal 47 Jahren.
  • Benzin für das Auto wurde in der Drogerie gekauft.
  • Bloss 14% aller Wohnungen hatten eine Badewanne.
  • Bloss 8 % der Haushalte hatten ein Telefon.
  • In den meisten Städten herrschte eine Geschwindigkeitsbeschränkung Transportfahrzeuge von 10 Meilen pro Stunde (knapp 20 km/h).
  • Das höchste Gebäude der Welt war der Eiffelturm.
  • Das durchschnittliche Arbeitseinkommen betrug 22 Cents pro Stunde.
  • Ein Fabrikarbeiter verdiente zwischen 200 und 400 $ pro Jahr.
  • Ein guter Buchhalter kam auf 2000 $ pro Jahr.
  • Ein Tierarzt zwischen 1500 und 4000 $ pro Jahr.
  • Ein Maschineningenieur ungefähr 5000 $ pro Jahr!
  • Mehr als 95% aller Geburten waren Heimgeburten.
  • 90% aller Mediziner hatten keinen Hochschulabschluss. Sie holten ihr Wissen auf so genannten «medical schools».
  • Zucker kostete vier Cents pro Pfund.
  • Ein Dutzend Eier kosteten 15 Cents.
  • Die meisten Frauen wuschen ihr Haar einmal im Monat.
  • Kreuzworträtsel, Büchsenbier und Eistee waren noch nicht erfunden.
  • Es gab keinen Muttertag und keinen Vatertag.
  • Zwei von zehn Erwachsenen konnten weder schreiben noch lesen.
  • Marihuana, Heroin und Morphium waren in der Drogerie für jedermann im Handel. Diese Drogen wurden als der perfekte Hüter der Gesundheit angepriesen. Sie gaben dem Gedächtnis Auftrieb, regelten die Verdauung und den Stuhlgang, brachten einfach alles richtig in Gang.
  • 18% der Haushalte hatten eine Dienstmagd oder eine Haushaltshilfe. Das war vor 100 Jahren. Wie wohl, würden unsere Nachfahren, 100 Jahre später, 2117 ihre Welt, ihren Alltag wahrnehmen? Für uns ist das schwer vorauszusehen. Machen wir einen Versuch und schildern eine mögliche Zukunft 2117.
  • Der Mensch wird bis dann wahrscheinlich auf dem Mars gelandet sein.
  • Im Geschäftsleben werden die meisten wichtigen Entscheidungen von Grosscomputern getroffen werden.
  • Selbstfahrende Autos, wie ich es in unserem Blog vom Juli letzten Jahres beschrieben habe, werden absolute Wirklichkeit sein.
  • Das Lebensbild des Menschen der Zukunft wird ganz anders sein. Es wird wenigerer Krankheiten geben und er selbst wird nicht mehr altern. Er wird in hohem Alter als »junger, weiser Mensch« sterben.
  • Facebook wird uns nicht mehr fragen, was wir gerade jetzt tun. Facebook wird es einfach wissen!

Einige der angeführten Innovationen mögen utopisch und befremdlich klingen. Doch die Schweiz steht erst am Anfang ihrer Reise in die digitale Zukunft. Sie hat alle Voraussetzungen, um auch in Zukunft mit dabei zu sein. Finden Sie das Ganze trotzdem etwas übertrieben? Sie brauchen es nicht zu glauben, wenn Sie diese Ideen etwas beunruhigen. Immerhin handelt es sich um Voraussagen von Wissenschaftlern, die gründlich über unsere Zukunft nachgedacht haben.

Als meine Mutter, damals in Holland das Telefon, welches an die Wand geschraubt war, benutzte, hätte sie nie geglaubt, dass 60 Jahre später, nicht nur jedermann ein portables Telefon in der Tasche hätte, sondern dass es sich dabei auch noch um einen hochleistungsfähigen Computer handeln würde. Ein Rechner mit einer Speicherkapazität von 260 Gigabites. Das entspricht ungefähr 85 Millionen [85’000’000] vollgeschriebene Schreibmaschinenseiten[1]. Schön viel Papier, ungefähr 440 Tonnen schwer, es bräuchte 11 vollbeladene Lastwagen um die Menge zu transportieren. Das alles in der Hosentasche.

Uebrigens: Als im Rahmen des Apollo 11-Projekts die Astronauten Neil Amstrong und Buzz Aldrin als erste Menschen den Mond am 21. Juli 1969 den Mond betraten, war der technische Standard ihrer Computer wesentlich kleiner als jene der heutigen Smartphones, mit denen jedes Kind ein SMS verschicken kann.

Wir haben es heute ja schon sehr weitgebracht. Warum sollte es nicht so weitergehen?
_________________________________
[1] Eigentlich sagten mir 85 Mio Seiten nichts. Da viel mein Blick auf ein Paket Druckerpapier, 500 Stück. Ich legte es in der Küche auf die Waage und stellte folgende Rechnung an:
500 Blatt Papier wiegen                           2417 Gramm
1000 Blatt Papier wiegen                        4834 Gramm
1 Mio Blatt                                                     4834 Kilo
85 Mio Blatt                                                  410’890 Kilo ca. 441 Tonnen

 

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Cent ans

Le 19 décembre de l’année dernière madame Elisabeth Graf a fêté son 107ème anniversaire à Otterbach près de Kaiserslautern en Rhénanie-Palatinat. Quelle longue période, quel grand âge. Avoir vécu pendant plus de cent ans la vie de l’Europe. Elle était déjà née quand la première guerre mondiale a éclaté. Et a vécu la deuxième consciemment. Tout comme l’alunissage des Américains. Adenauer, Erhard, Kissinger, Brandt, Schmidt, Kohl, Schroeder et Merkel furent ses contemporains.
Des changements importants ont accompagné son séjour sur terre. Depuis du tram à chevaux jusqu’au TGV. Du four à bois à la plaque chauffante à induction.
Les améliorations quotidiennes ne se limitaient pas à l’Europe. Elles furent encore plus frappantes aux Etats Unis. Les USA, le pays du progrès, le meneur sur le chemin de la prospérité. A ce sujet j’ai trouvé récemment une étude intéressante concernant la vie dans le nouveau monde en 1917, il y a donc cent ans.

–         L’espérance de vie moyenne était tout juste de 47 ans.
–         L’essence pour l’automobile s’achetait en droguerie.
–         Seulement 14% des habitations disposaient d’une baignoire.
–         Seulement 8% des ménages avaient le téléphone.
– Dans la plupart des villes la limitation de vitesse des véhicules était fixée à 10 miles par heure (à peine 20 km/h).
–         La construction la plus haute du monde était la tour Eiffel.
–         La rémunération du travail s’élevait en moyenne à 22 cents par heure.
–         Un ouvrier en usine gagnait entre 200 et 400 $ par an.
–         Un bon comptable arrivait à 2000 $ par an.
–         Un vétérinaire entre 1500 et 4000 $ par an.
–         Un ingénieur en mécanique environ 5000 $ par an!
–         Plus de 95% des naissances avaient lieu à domicile.
–   90% des  médecins ne possédaient pas de diplôme universitaire. Ils  acquirent leur savoir aux institutions appelées „medical schools“.
–         Le sucre coutait quatre cents la livre.
–         Une douzaine d’œufs coutait 15 cents.
–         La plupart des femmes lavaient leurs cheveux une fois par mois.
–         Les mots croisés, la bière en boîte et le thé glacé n’étaient pas encore   inventés.
–         Il n’y avait pas de fête des mères ni des pères.
–         Deux adultes sur dix ne savaient pas lire ni écrire.
– Marijuana, héroïne et morphine étaient vendues couramment en  droguerie/pharmacie. Ces drogues furent proposées comme   gardiennes parfaites de la santé. Elles donnaient de l’élan à la mémoire, réglaient le transfert digestif, mettaient simplement tout en marche.
–         18% des ménages avaient une servante ou une aide-ménagère.

C’était il y a 100 ans. Comment vivront nos descendants leur quotidien dans 100 ans, en 2117? Il nous est difficile de le deviner. Essayons quand-même de deviner un avenir possible pour 2117.

–         Les humains se seront alors probablement posés sur mars.
–         Dans le domaine des affaires la plupart des décisions importantes seront prises par des ordinateurs.
– Les voitures autonomes telles que décrites dans notre blog de juillet  dernier seront devenues réalité.
–         La vie de l’homme du futur sera tout à fait différente. Il y aura moins  de maladies et les humains ne vieilliront plus. Ils mourront vieux  comme „jeune personne sage“.
–   Facebook ne nous demandera plus ce que nous sommes en train de faire. Facebook le saura tout simplement.

Quelques-uns des innovations énumérées peuvent paraître utopiques et déconcertantes. Mais la Suisse ne se trouve qu’au début de son voyage vers le futur numérique. Elle remplit toutes conditions pour faire partie de cet avenir.
Trouvez-vous tout cela exagéré? Vous n’êtes pas obligé de les croire si ces idées vous inquiètent. Il s’agit tout de même de prédictions par des scientifiques qui ont étudié notre avenir sérieusement.

Lorsque ma mère, dans le temps en Hollande, se servait du téléphone vissé sur une paroi, elle n’aurait jamais cru que 60 ans plus tard non seulement tout le monde aurait un téléphone portable dans sa poche, mais en plus qu’il s’agirait d’un ordinateur puissant. Une calculatrice d’une capacité de 260 gigabits. Ceci correspond à environ 85 millions [85’000’000] de pages de machine à écrire.[1] Une belle quantité de papier, pesant environ 440 tonnes. Il faudrait 11 camions à pleine charge pour la transporter. Tout cela dans une poche de pantalon.
A ce propos: lorsque les astronautes Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont foulé le sol de la lune dans le cadre du projet Apollo 11 le 21 juillet 1969, le niveau technique de leurs ordinateurs fut bien inférieur à celui des Smartphones de nos jours, par lesquels un enfant peut envoyer des SMS. Nous avons fait beaucoup de chemin jusqu’ici. Pourquoi ça ne continuerait pas?
__________________________________
[1] Dans le fond, 85 Mio de pages ne me disait rien.  Alors mon regard est tombé sur un paquet de papier impression, 500 exemplaires. Je l’ai posé sur la balance de cuisine et effectué le calcul suivant:
500 feuilles de papier pèsent                  2417 grammes
1000 feuilles de papier pèsent                4834 grammes
1 Mio de feuilles                                            4834 Kilos
85 Mio de feuilles                                         410’890 kilos env. 441 tonnes

 

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Neu! Die erste Gastkolumne

vW-. Maik gehört zu einem meiner ältesten Freunde. Unsere Freundschaft hat bald 70 Jahre Bestand. In dieser langen Zeit haben wir uns nie aus den Augen verloren. Regelmässig sitzen wir im kleinen Kreis zusammen und führen heftige Diskussionen, ja Dispute.
So war es auch vor einigen Tagen, am Feste des Heiligen Lucius. Schönes Wetter herrschte. Der erste Frühlingstag meldete sich an.
Als wir auf dem Sächsilüüte-Platz am Bellevue unsern Kaffee tranken und tief in Diskussionen versunken waren, beschloss ich spontan auf dieser Website ein Gastkolumne einzurichten. Maik nahm mein Angebot an, der erste Gastautor zu sein und sendete den folgenden Artikel. Ich wünsche Freude bei der Lektüre.

 

Der Menschheit geht der Mensch verloren! (?)

Von meinem Freund aus der Jugendzeit zum ewigen Pessimisten verknurrt, der es nicht sein lassenkann, bei jeder Gelegenheit eine noch so gute Stimmung zum Kippen zu bringen, wurde ich zu einer Kolumne in seinem  Monats  Blog aufgefordert.  Ich weiss nicht, ob er damit meinen Überzeugungen heimlich einen gewissen Grad von Berechtigung zugesteht oder ob er mich herausfordert einmal wirklich den Themen auf Grund zu gehen, in der Hoffnung, dass ich von selber zur Erkenntnis gelangen würde, wonach mein ‚schwarz sehen‘ nur den Nutzen hat, unserer Diskussion Runde den spassigen Pfiff zu verpassen, damit es ja nicht zu langweilig würde. Also gut, mache ich mich auf den Weg, der mir Erleuchtung und Entspannung aufzeigen sollte.

Unsere Diskussionen bewegen sich jeweils innerhalb der Eckpfeiler unserer Wahrnehmungen, nämlich:

Familie, Kirche, Kultur, Staat.
Über jeden dieser 4 Themenkreise könnte ich meine Schwarzmalerei pinseln. Auch jedem Leser dieses ‚letters‘, würde es nicht schwer fallen, genügend Erlebnisse, Erfahrungen, Wahr-, resp. Unwahrheiten zusammen zu tragen um eine Krise innerhalb dieser Pfeiler  zu orten.  In der Familie wird der Wohlstand höher bewertet als das Kindswohl, wenn es darum geht das Einkommen des Haushalts zu optimieren. Die Kirche ist heute hauptsächlich damit beschäftigt, den religiösen Betrieb administrativ zu bewältigen, mangels Personal, und lässt den eigentlichen Auftrag der Seelsorge und der Pflege der Gemeinschaft verkümmern. Kultur kämpft um öffentliche Mittel, in Anbetracht des heftigen Gegenwindes, welcher deren Bedürfnisse und Berechtigungen entgegen bläst. Der Staat hat Mühe das Wohl des Menschen, insbesondere des Individuums, zu verteidigen, gegen die Kräfte der  Globalisierung, welche stets noch höhere Ziele anstrebt, auf Kosten von Gesundheit und Natur.

Nachdem ich nun meinem Pessimismus genüge getan habe und um meinem Freund zu beweisen, dass ich kein sturer Bock bin, sammelte ich für jeden obigen Begriff einige Beispiele welche mich veranlasst haben, hinter dem Titel dieses Beitrags ein Fragezeichen zu setzen als Zeichen des ‚Relativen‘.  Ein Glas ‚Walliser Roten‘ dazwischen, hat dem Rest der Überwindung den notwendigen  Schub verliehen.
In früheren Zeiten hat die Familie dem ausschließlichen Zweck der Fortpflanzung und dem Überleben der Familie gedient. Burschen wurden zur Arbeitsbewältigung erzeugt, Mädchen dienten den Bedürfnissen des Niederen- Standes und der Schaffung von Familien übergreifenden Machtverhältnissen mit entsprechenden Plan-Heiraten.  Hatte die Familie besonders viele Kinder erzeugt, mussten junge Männer in Kriegsdienste verschachert werden, um dem Mangel an Nahrungsmittel  vorzubeugen und ein Zusatz Einkommen zu generieren. Das Wort Liebe wurde in der Familie nie gesprochen und schon gar nicht gelebt.  Dass sich dies geändert hat, haben wir der Aufklärung zu verdanken und modernen, aufgeschlossenen Philosophen. In der heutigen Zeit hat die Entwicklung des Zusammenlebens von Gemeinschaften, noch mehr dazu beigetragen, dass der Wert der Familie, nicht nur in Form aber auch in Varianten, mehr Menschen entgegenkommt und natürliche Bedürfnisse befriedigt. Wenn es gelingt diesen Kern des menschlichen Daseins soweit zu bringen, dass niemand mehr Angst vor Selbstbestimmung zu fürchten hat, ist dem friedlichen Beisammensein keine Grenzen mehr gesetzt.  Setzt sich diese Überzeugung durch, kann auch das geflügelte Wort: In der Familie muss glänzen, was glänzen soll im Staat, wieder seine Berechtigung zurück gewinnen.

Seit dem herausragenden Jahr 1517 hat sich die Kirche nach Kriegen, Verfolgungen, menschenverachtenden Übergriffen zu einer Einrichtung gefunden, welche den Begriff Toleranz versucht mindestens in Wort und auch Taten umzusetzen. Die Ökumene wird in vielen Kirchgemeinden gelebt, und wo dies geschieht ist das Zusammenleben merklich und sichtlich zu neuen Ufern aufgebrochen. Es wird zusammen gefeiert, musiziert und gegeben falls getrauert.  Die alten Gegensätze haben ihre Bedeutung verloren oder sind zumindest bei den Gläubigen kaum noch erklärbar. Es ist erstaunlich, dass in Gemeinden in denen diese Entwicklung schon früh einsetztet und heute zur Selbstverständlichkeit wurde, ist es auch auf der politischen Ebene ruhiger geworden und hat zu erstaunlichen Resultaten geführt, von der die Allgemeinheit profitiert. In diesem Klima wird auch der Begriff ‚Nächstenliebe‘ gelebt, was schließlich keine Kultur oder Andersgläubigkeit verwerfen kann. Atheisten inbegriffen.

Gerade ist in Hollywood die Oskar Verleihung über die Bühne gelaufen. In Anbetracht der weltweiten Beachtung dieses zwar nicht weltbewegenden Ereignisses aber doch grosser Aufmerksamkeit erheischend, versuche ich diesen, der Kultur zu zu ordnenden Anlass eine gebührende Beachtung zu verleihen.  Für einmal schafften es nicht politische Themen oder verkleidete Wirtschafts Sponsoren zu Titeln der Presse, sondern mutige Frauen, welche die derzeitige Sympathie-Welle zu nutzen vermochten. Herz und Empathie regten selbst hartgesottene Männerherzen und es ist zu hoffen, dass das Kulturleben, weltweit, verkrustete Kriegshetzer zum Nachdenken verleitet und aufzeigt, dass es in unserem Leben für Friedensförderung Platz haben sollte, statt irgendeiner Ideologie anheimeligenden Lebensanschauung Menschen und Natur zu opfern.
Im Staat scheint sich etwas zu regen. Nach jahrelangen Flügelkämpfen, steigt die Hoffnung, dass die Vernunft vor Macht zu siegen beginnt. Zwar sind die Anzeichen nur leicht zu spüren und die Protagonisten, links und rechts kämpfen verbissen um den Rest ihrer Verbohrtheit, diese ins vermeintlich gelobte Land zu retten.  Ewig lassen sich die Bürger nicht täuschen. Irgendeinmal erkennen sie, dass  nur ein ‚Aufeinander Zukommen‘ Bestand hat und das ‚Gelten Lassen der anderen Meinung‘ auch hartgesottene Wutbürger nieder ringt. Leider ist mein Mut, mein angefressener Pessimismus in Schranken zu weisen, gerade in diesem Punkt der politischen Ebene, auf wackligen Füssen. Mein lieber Freund, hier hast Du noch viel Überzeugungsarbeit zu leisten, was auch den Zweck hat, unsere heissen und anregenden Meetings nicht versiegen zu lassen.

Setzen wir Akzente, wo immer wir uns bewegen, lassen wir keine Gelegenheit vorbeiziehen, der schleichenden Gleichgültigkeit Tiefe zu überlassen, welche sie auf Grund unserer bevorzugten und einmaligen  Lage sich einzubohren versucht.

Dein Freund
Maik
____________________________________
Maik hat den 80. Geburtstag schon hinter sich und lebt im Kanton Luzern

 

 

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Präzision

Eine unvergessliche Lektion in Sachen Präzision erhielt ich von meinem Schulkommandanten in der Rekrutenschule.
»Wenn Sie um 10:00 aufs Kompaniebüro kommandiert sind, müssen Sie sich drei Minuten vorher im Gang vor der Türe einfinden. Dann ordnen Sie ihre Gedanken und bereiten sich auf das Gespräch vor. Punkt 10 Uhr klopfen Sie an, treten Sie ein und melden sich an. Das ist Pünktlichkeit im Militär«. Und Präzision im Leben, fügte ich in Gedanken hinzu.
Diese Lehre ist heute noch in meinem Gedächtnis eingraviert. Sie wird in grossen Teilen von Europa und besonders in der Schweiz peinlich genau angewendet. Zur Erinnerung einige Beispiele.
Die vielen Fahrzeuge des öffentlichen Verkehrs fahren nach einem dichten Fahrplan und sind auf die Minute, zur genannten Zeit am Ort der Bestimmung. Eine Pünktlichkeit, nach der man seine Uhr richten könnte. Was heute natürlich nicht mehr nötig ist. Werden doch viele unserer Uhren von einem Zeitzeichensender per Funk mehrmals im Tag nachgerichtet. Und dies präzis und zeitgerecht.
Bereits im 19. Jahrhundert wurde die Schweizerpräzision unter Beweis gestellt.
Ab Frühling 1882 fährt die Gotthardbahn durch den Gotthardeisenbahntunnel. Damals mit seinen 15 Kilometer Länge, der längste Tunnel der Welt. Das Loch durch das Gotthardmassiv der Alpen wurde von Süden aus Airolo und von Norden aus Göschenen in Angriff genommen. Mit viel Einsatz von Menschenkraft, mit Schlagbohrmaschinen und einer Million Kilogramm Dynamit wurden beide Stollen, der eine von Süden, der andere von Norden, vorangetrieben. Ende Februar 1880 erfolgte der eigentliche Durstich. Die beiden Baustellen trafen aufeinander. Die Abweichungen der Vermessung waren vernachlässigbar klein. Betrugen sie doch seitlich nur 33 Zentimeter und in der Höhe bloss 5 Zentimeter. Das war eine Meisterleistung der damaligen Ingenieurs- und Vermessungstechnik. Mit einfachen Instrumenten, dem Messband und dem Theodoliten, ohne Laser, ohne GPS wurde diese Genauigkeit erreicht. Präzision vom Feinsten. 5 Zentimeter daneben auf 750´000 Zentimeter Tunnelstrecke. Besser denn 0,01 Promille!
Uns Schweizern wurde die Präzision mit der Muttermilch eingegeben.
In der Schule musste der Titel eines Aufsatzes mit einem Lineal, genau mit einem Zwischenraum eines Viermillimeterhäuschens unterstrichen werden.
Im Werkunterricht mussten die Seitenwände einer Schuhputzkiste im rechten Winkel genau zusammenpassen. Wir wurden zur Präzision erzogen, bis wir sie im Blut hatten. Heute noch, sind wir stolz darauf.
Da besteht die Gefahr überheblich zu werden. Massvolle Bescheidenheit wäre hier am Platz. Präzision über alles ist eben nicht alles! Die strickte Genauigkeit hat, wie vieles im Leben, auch eine Kehrseite. Von ihr wird viel zu wenig gesprochen. Es braucht auch Toleranz und Augenmass. Toleranz bedeutet in diesem Zusammenhang, Präzision mit vertretbaren Abweichungen. Diese sind dann ihrerseits wieder präzis definiert. Wenn in allen Lebenslagen zu fest auf höchste Präzision gepocht wird, führt das zur Starre und zur Unbeweglichkeit, letztendlich zur Kreativitätslosigkeit. Präzision sollte nur dort zur Anwendung kommen, wo sie wirklich gebraucht wird. So präzise wie nötig und nicht so präzise wie möglich.
Zehn Minuten zu spät ins Kino ist immer noch gut. Der Hauptfilm beginnt erst nach den Vorschauen und Reklamen, welche knapp 20 Minuten in Anspruch nehmen. Beim Kauf eines T-Shirt welches eine Nummer zu gross ist, kann man immer noch gut aussehen.
An den Hochschulen und in den Studentenverbindungen trifft man heute noch das Akademische Viertel bei Zeitangaben an. Im Vorlesungsverzeichnis steht, dass die Lektion um 11 Uhr beginnt. In Wirklichkeit startet die Vorlesung um 11 Uhr 15. Diese Gewohnheit stammt aus den Anfängen des Universitätsbetriebs. Über viele Jahrhunderte fand der Unterricht in den Privaträumen der Professoren statt, die verstreut in der Universitätsstadt lagen. Das wesentliche Zeitmass in den Städten bestimmte sich nach dem Glockenschlag der Turmuhren und später des Stundenschlags der Wanduhren. Nach dem Stundenschlag hatten die Studenten noch Zeit, den Weg zu den Lehrveranstaltungen zurückzulegen. Ein guter Trick um Toleranz und Präzision unter einem Hut zu bringen.
In einer Firma in London, die zu unserem Konzern gehörte, erschien der Chef konsequent präzis eine Viertelstunde später als eingeladen zur Sitzung. Alle Beteiligten wussten das und erschienen innerhalb dieser viertelstündlichen Karenzzeit, zwischen 10 Uhr und 10 Uhr 15. So hatte man noch einen Augenblick Zeit ein paar Worte mit den Kollegen zu wechseln. Sogar noch einen Moment, ein strategisches Vorgehen abzusprechen, um ein Traktandum durchzubringen.
Es geht auch anders. Das erlebte ich mit einer Firma die unser Konzern in Brasilien hatte. Ich besuchte den Betrieb alle vier Monate. Immer wurde ich auch ausserhalb der Arbeitszeit bei Freunden zum Abendessen eingeladen. »Komm um 20 Uhr vorbei« lautete die Einladung. Wehe dem Gast der präzis zur vorgegeben Zeit an der Haustüre klingelt. Er würde den Hausherrn unter der Dusche überraschen und die Gastgeberin in der Küche mächtig stören. In Brasilien bedeutet »Komm um acht vorbei« »Ja nicht vor Viertel vor neun.« Hätten mich meine brasilianischen Schweizer nicht ins Bild gesetzt, ich wäre präzis in diese Zeitfalle getreten.
Dass ein Produktionsroboter in einer Autofabrik genau und präzis arbeiten soll, ist eine unverrückbare Bedingung. Dass die Teilnehmer des öffentlichen Verkehrs den Fahrplan genau einhalten, ist sehr angenehm, aber keineswegs ein Muss. Es kommt immer wieder zu Verspätungen. Ärgerlich vielleicht, aber kein Drama.
Tatsache ist, dass in allen Kulturen Normen darüber existieren, was »pünktlich« und was »zu spät« ist. Wie präzise man eine Verabredung einhalten soll. Ab wann Menschen Verspätung als unhöflich empfinden, ist höchst unterschiedlich. Wir Schweizer erweisen uns da in interkulturellen Vergleichen als besonders empfindlich. Hierzulande erscheint den meisten ein Viertelstündchen als gerade noch akzeptierbar.
Wer souverän sein will, muss pünktlich sein.
Das Leben ist ein Mix aus Achtsamkeit und Augenmass. Das abzuwägen ist eine Fähigkeit welche zur schönen Lebensgestaltung führt. Vorausgesetzt man ist bereit, die Verantwortung für den getroffenen Beschluss zu übernehmen.  

Genau sein, wenn es darauf ankommt, locker sein, wann immer es geht.

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Précision

 

 

 

 

C’est à l’école de recrues que mon commandant m‘ a donné une directive inoubliable à ce sujet.„Lorsque vous êtes convoqué au bureau de la compagnie pour 10:00, il faut vous rendre au couloir devant la porte trois minutes avant. Vous aurez le temps de vous concentrer sur l’entretien à venir. A 10 heures précises vous frappez à la porte, entrez et vous présentez. Voilà ce que c’est que la ponctualité militaire“. Et la précision dans la vie courante, ai-je ajouté en pensée.Cet enseignement reste gravé dans ma mémoire jusqu’à ce jour. Il est appliqué rigoureusement dans une grande partie de l’Europe et surtout en Suisse. Voici quelques exemples pour mémoire
Les nombreux véhicules des transports en commun respectent leurs horaires chargés et se présentent aux destinations prévues à la minute près. Une ponctualité qui pourrait servir à régler sa montre. Ce qui n’est d’ailleurs plus nécessaire puisqu’une grande partie de nos montres est désormais ajustée par transmission radio plusieurs fois par jour. Précise et ponctuelle.
La précision suisse a fait ses preuves dès le 19. siècle.
Depuis le printemps 1882 les trains traversent le tunnel du St. Gothard. Avec sa longueur de 15 km le tunnel le plus long du monde de cette époque. L’excavation à travers le massif alpin du St. Gothard fut lancée au sud à Airolo et au nord à Göschenen. A l’aide de beaucoup de force humaine, de perceuses à percussion et un million de kilogrammes de Dynamite, les deux galeries furent creusées simultanément. Le percement proprement dit a eu lieu à la fin février 1880. Les deux chantiers se sont rejoints. Les déviations de mesurage furent négligeables. En effet, les différences n’étaient que de 33 centimètres en largeur et 5 centimètres en hauteur. Un chef-d’œuvre d’ingénierie et de technique de mesurage de ces temps-là. Cette précision fut obtenue avec des instruments simples, le mètre ruban et le théodolite, sans Laser et GPS. De la précision au niveau le plus raffiné. 5 centimètres de décalage sur 750’000 cm de longueur de tunnel, soit moins de 0.01 pour mille.
Nous autres Suisses avons reçu le culte de la précision avec le lait maternel. A l’école, le titre d’une rédaction devait être souligné à la règle à une distance exacte d’un carré de quatre millimètres. Aux travaux pratiques, les parois d’une caisse de cirage devaient s’ajuster exactement à angle droit. Nous avons été habitués à la précision jusqu’à ce qu’elle nous passe dans le sang. Nous en sommes fiers encore aujourd’hui.
Le risque de devenir prétentieux nous guette. Une certaine modestie serait souhaitable. La précision au-dessus de tout n’est pas le summum! L’exactitude stricte a, comme beaucoup de choses dans la vie, un revers de médaille. On en parle d’ailleurs trop rarement. Il faut aussi de la tolérance et de la jugeote. Dans ce contexte, tolérance signifie précision avec des écarts acceptables. Lesquels sont de leur côté définis avec précision. En insistant trop sévèrement sur une précision maximale en toutes circonstances, on aboutit à l’inertie, l’immobilisme et finalement à l’absence de créativité. Limiter la précision aux situations qui la nécessitent. Aussi précis que nécessaire et non aussi précis que possible.
En allant au cinéma, un retard de dix minutes n’est pas grave. Le grand film ne commence qu’après les bandes-annonce et la publicité qui durent dans les 20 minutes. Lors de l’achat d’un T-shirt d’une unité de taille trop grande on a des chances de rester présentable.
Aux universités et les corporations d’étudiants on trouve encore le quart d’heure académique traditionnel. D’après le programme des cours la leçon débute à 11 heures. En réalité elle commence à 11 h 15. Cette habitude date des débuts de l’enseignement universitaire. Pendant des siècles, les séances eurent lieu dans les locaux privés des professeurs, répandus dans la ville universitaire. La référence horaire dans les villes fut le son de cloche des tours de l’horloge et, plus tard, des horloges murales. Après le coup horaire, les étudiants disposaient du temps nécessaire pour rejoindre le lieu de l’enseignement. Une bonne façon de concilier précision et tolérance.
A Londres, dans une société qui faisait partie de notre groupe, le chef faisait son apparition aux réunions systématiquement avec exactement un quart d’heure de retard. Tout le monde le savait et les gens concernés arrivaient pendant ce délai de carence d’un quart d’heure, entre 10 heures et 10 heures 15. Ils disposaient donc d’un moment pour échanger quelques mots avec les collègues. Même de quelques instants pour se mettre d’accord sur une stratégie visant à faire passer un sujet de l’ordre du jour.
Il y a donc d’autres façons qui fonctionnent bien. Je l’ai vécu au Brésil, dans une autre société de notre groupe. Je visitais cette entreprise tous le quatre mois. En dehors du travail j’étais toujours invité à dîner chez des amis. „Passe nous voir à 20 heures“ disait l’ami. Malheur à l’invité qui sonne à la porte précisément à l’heure dite. Il surprendrait l’hôte sous la douche et dérangerait la maîtresse de maison importunément dans la cuisine. Au Brésil „passe à huit heures“ veut dire „surtout pas avant neuf heures moins le quart“. Si mes amis suisses brésiliens ne m’avaient pas mis au courant, je serais tombe dans ce piège horaire avec précision.
Qu’un robot dans une usine d’automobiles travaille avec précision est une condition incontournable. Que les transports publiques respectent leurs horaires avec précision est agréable mais pas impératif. Des retards arrivent de temps en temps. Ennuyeux peut-être, mais pas un drame.
Le fait est que des normes existent dans toutes les cultures qui définissent les notions „ponctuel“ et „trop tard“. Avec combien de précision il faut respecter un rendez-vous. Il y a de grandes différences dans la limite à partir de laquelle on ressent un retard comme malpoli. En comparaison avec d’autres cultures nous autres Suisses apparaissons comme particulièrement sensibles. Dans notre pays, les habitants considèrent un petit quart d’heure comme tout juste acceptable.
Pour être sûr de soi il faut être ponctuel.
La vie est un mélange de vigilance et de jugeote. L’aptitude à trouver l’équilibre mène à la belle vie. A condition d’être prêt à engager sa responsabilité pour les décisions prises. 

Etre précis quand il le faut, détendu dès que c’est possible.

 

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Kaputt

 

Die Feiertage sind vorbei. Ich sitze in meiner Bastelwerkstatt mit einem modernen Nachttischlämpchen vor mir. Es hat den Geist aufgegeben. Wie es so ist, nach der Vielfalt der Festtagsereignisse besteht ein echtes Bedürfnis nach Musse. Nach einer terminlosen Zeit ohne Erledigungsdruck. Kleine Instandstellungsarbeiten können jetzt ohne Stress in Angriff genommen werden. Funktionsuntüchtige Beleuchtungskörper waren für mich immer schon Gegenstand von Instandsetzung ohne fremde Hilfe. Die Welt war, als die Kinder noch klein waren, dafür besonders gut eingerichtet. Auch damals gab die Nachttischbeleuchtung gelegentlich den Geist auf. Nicht nur war die Glühbirne durchgebrannt. Defekte Kontakte, kaputte Schalter oder wacklige Stecker waren zu ersetzten. In der EPA, dieses Warenhaus gibt es schon lange nicht mehr, gab es eine grosse Verkaufsfläche für elektrisches Installationsmaterial. Jeder Erdenbürger, der nicht gerade zwei linke Hände hatte, konnte mit dem angebotenen Material nahezu alle elektrische Gerätschaften wieder zum Laufen bringen.
War dann das Nachtlichtchen der Tochter wieder intakt, gab es nur glückliche Familienangehörige. Die Tochter, weil sie wieder im Bette ihre Bücher lesen konnte. Der Vater, weil es ihm gelungen war, mit seiner eigenen Hände Werk das Malheur zu beheben und die Mutter, weil sich der Seelenfriede in der Gemeinschaft wieder eingestellt hatte.
Meistens begann ein solcher Prozess mit der Feststellung: »Papi, meine Lampe ist kaputt!« Im Gegensatz wie wir heute denken, war damals die Lampe nicht hoffnungslos kaputt. Nicht zerstört und auch nicht am Ende ihres Lebens. Die Lampe funktionierte nur nicht mehr. Vom Vater, die Autorität Kaputtes wieder in Stand zu stellen, wurde erwartetet, dass er die Lampe reparieren würde. Kaputt war so etwas wie krank, auf Heilung wartend. Als die Kinder noch sehr klein waren und noch nicht einmal richtig sprechen und reden konnten, war bei ihnen schon eines klar: wenn etwas kaputt war, konnte Papi es flicken. In der damaligen Kindersprache hiess das: »Papi bicks!« Papi flickts! Papi kann das flicken. In der Regel lag dann eine Spielzeugente aus Holz auf meinem Schreibtisch. Sie hatte nur noch drei Räder. Ein Rad fehlte. Sie konnte nicht mehr an einer Schnur gezogen, durch die Stube watscheln. Als das vierte Rad im Spielzimmer gefunden war, war auch der Schaden schnell behoben. Bei der Gelegenheit wurde auch noch die Schnur ersetzt. Die Ente war nicht nur repariert, sie war geheilt. Es war bei uns bald Allgemeinwissen, dass Dinge kaputtgehen konnten. So auch der Küchenmixer, der Plattenspieler, der Haarföhn, alles ging ab und zu kaputt. Später kam das Fahrrad dazu. Was für eine Quelle der möglichen Instandstellungen. Die Beleuchtung, der Pneudruck, das Schutzblech und vor allem die Kette, die schwarz und fett immer wieder für Ärgernis sorgte. Alle diese Defekte wurden mit dem Sammelbegriff »kaputt« in den Wortschatz aufgenommen. Damit hatte das Wort kaputt eine, weit über die banale Bedeutung den Dienst aufgegeben zu haben, höhere Bedeutung erlangt. Der Gegenstand war ausser Gefecht. Er musste bloss repariert werden. Papi bicks!
Ich sitze immer noch da mit der kaputten, modernen Nachttischlampe auf dem Schoss. Mir dämmert, dass heute der Begriff »kaputt« den Übergang zur Erneuerung nicht mehr beinhaltetet. Diese meine Lampe war quasi aus einem Stück produziert und verschweisst. Weder ich, noch ein Spezialist waren in der Lage die Heilung durch Reparatur herbeizuführen. Diese Lampe ist echt kaputt, unheilbar tot. Es gibt nur noch Wegwerfen und eine Neue kaufen.
Irgendwie sind wir und vor allem unsere Kinder, erfahrungsärmer geworden. Es gilt nur noch alles oder nichts. Das Behagen selber etwas wieder hergestellt zu haben ist dahin. Mir blieb nichts anderes übrig. Ich habe eine neue Lampe gekauft.
Auf dem Heimweg kam ich an einem Flohmarkt vorbei. Dort habe ich mir einen alten Wecker gekauft. Ein Wecker mit zwei grossen Glocken, welche, wenn sie losgehen, das ganze Haus aufschrecken. Das Läutwerk funktionierte nicht mehr. Zu Hause, voller Wonne, habe ich die Uhr auseinandergenommen. Das Zahnradwerk geputzt und die Glocke geflickt. Welch eine Beglückung! Dankbar tickt sie jetzt auf meinem Schreibtisch. Papi bicks!

 

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PS: Dieser Monat ist Blue Moon am 31. (siehe auch meine Kolumne vom 22. Oktober 2016).
Der nächste Blue Moon ist schon am 31. März 2018
Blue Moon („Blauer Mond“) ist im englischen Sprachraum landläufig die Bezeichnung für einen zweiten
Vollmond innerhalb eines Monats. In der Umgangssprache meint man mit dem Spruch Once in a blue moon entsprechend etwas sehr Seltenes.

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Cassé

Les jours de fête sont passés. Installé dans mon atelier de bricolage, j’ai en face de moi une petite lampe de chevet moderne. Elle a rendu l’âme. Comme d’habitude, la multitude de festivités a créé un besoin réel de calme et de détente. D’une période sans engagements et délais à respecter. C’est le moment de s’occuper sans stress de petits travaux de remise en état. Depuis toujours, les luminaires défectueux ont été l’objet de réparations par moi-même sans aide extérieure. Quand les enfants furent encore petits, notre environnement s’y prêta particulièrement bien. Des lampes de chevet tombaient en panne. Non seulement à cause d’ampoules grillées. Des contacts défectueux, des commutateurs défaillants ou des fiches branlantes devaient être remplacés. L’Uniprix, un grand magasin qui n’existe plus depuis longtemps, proposait un large choix de matériel électrique. Il permettait à tout être humain, s’il n’était pas trop maladroit, de remettre en marche presque tout appareil électrique.
Une fois la lampe de chevet de la fille réparée, toute la maisonnée fut heureuse. La fille parce qu’elle pouvait à nouveau lire ses livres au lit. Le père parce qu’il avait réussi à éliminer la panne de ses mains et la mère parce que la paix du ménage était rétablie.
Généralement la procédure fut lancée par un appel: „Papa, ma lampe est cassée!“. Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui, on ne considérait pas la lampe comme définitivement fichue. Ni perdue ni à la fin de son existence, mais simplement hors service. On s’attendait à ce que le père, l’autorité en élimination de pannes, réparerait la lampe. Etre cassé était un genre de maladie qui attendait d’être guérie. Quand les enfants furent encore très jeunes et ne savaient à peine parler, une chose était claire pour eux: si une panne se produisait, papa pouvait la réparer. Dans leur langage d’enfant cela donnait „papa lépare!“, papa le répare. Papa est capable de dépanner. Je trouvai alors un jouet, un canard en bois, sur mon bureau. Il n’avait plus que trois roues. Une roue manquait. Il ne pouvait plus, tiré par une ficelle, se dandiner à travers le salon. Une fois la quatrième roue retrouvée dans la chambre à jouer, le dépannage était vite fait. Même en saisissant l’occasion pour remplacer la ficelle. Le canard n’était pas seulement réparé, il était guéri. Bientôt il était de notoriété courante chez nous que des objets pouvaient tomber en panne. Ainsi le mixeur, le tourne-disque, le sèche-cheveux, tout pouvait se casser de temps en temps. Plus tard, le vélo s’ajoutait à la liste. Quelle source de réparations possibles. L’éclairage, la pression des pneus, le garde-boue et surtout la chaîne, noire et graisseuse, n’arrêtaient pas de nous embêter. Tous ces défauts sont passés dans notre vocabulaire sous la désignation „cassé“. Ce mot, en dépassant le sens banal d’avoir cessé de fonctionner, a pris ainsi une signification bien plus importante. L’objet était hors service et attendait d’être réparé. Papa lépare!
Me voilà toujours en face de la lampe de chevet moderne cassée. Je commence à me rendre compte que, de nos jours, le terme „cassé“ ne contient plus l’alternative de remise à neuf. Ma lampe a été fabriqué quasiment en une seule pièce et soudée. Ni moi-même ni un spécialiste n’est capable de la faire guérir par réparation. Cette lampe est réellement fichue, incurablement morte. Il ne reste plus qu’à la jeter et d’acheter une neuve.
Dans un sens nous, et surtout nos enfants, subissons un appauvrissement d’expérience. „Tout ou rien“ est désormais la devise. La satisfaction d’avoir réussi une réparation soi-même a disparu. Je n’avais pas le choix. J’ai acheté une lampe neuve.
Sur le chemin du retour je suis passé devant un marché aux puces. J’y ai acheté un vieux réveil. Un réveil équipé de deux grosses cloches qui, lorsqu’elles se déclenchent, font sursauter toute la maisonnée. Le mécanisme de la sonnerie ne fonctionnait plus. Arrivé à la maison, j’ai démonté cette horloge avec grand plaisir. Nettoyé l’engrenage et réparé la sonnerie. Quel bonheur! Désormais elle se trouve sur mon bureau, montrant sa reconnaissance par son tic-tac tranquille. Papa lépare!

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PS: Une lune bleue aura lieu le 31 de ce mois. (Voir ma chronique du 22 octobre 2016).
La prochaine se manifestera déjà le 31 mars 2018.
Dans les régions anglophones, Blue Moon (lune bleue) signifie l’apparition de deux pleines lunes dans le même mois. En langage courant, l’expression Once in a blue moon désigne un évènement très rare.

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