Backofenuhr

 

»Hilfe! Mein Kartoffelgratin ist angebrannt!« Dieser Notschrei meiner Nachbarin, im Süden meiner Liegenschaft wohnend, erreichte mich an einem heiligen Sonntagmorgen, kurz nach elf, anfangs März. Als moderne und besonders praktische Hausfrau machte sie von den Segnungen der automatisierten Küchengeräten rege Gebrauch. Sie hatte den Backprozess ihrer Kartoffelspeise mit der Backofenuhr programmiert. Diese Uhr versagte ihre Pflicht.
Das Land der Uhrenmacher und der Präzision stand im Flammen. Verbrannte Lasagne, verkohlte Flammkuchen, verspätetes Erscheinen am Arbeitsplatz, Bus verpasst, kein Anschluss an die S-Bahn. Eine nationale Katastrophe, welche von Medien genussvoll breit geschlagen wurde: die elektrischen Uhren hatten ihre über Jahrzehnte zuverlässige Pünktlichkeit aufgegeben! Plötzlich, völlig unangemeldet und überraschend gehen sie sechs Minuten nach.
Die meisten Uhren, egal ob Pendülen, mechanische Armbanduhren oder gewöhnliche Taschenuhren, sie alle sind ein bisschen ungenau. Immer beim nächsten Aufziehen werden sie wieder gerichtet. Auch elektrisch betriebene Uhren werden regelmässig auf den rechten Weg der Genauigkeit zurück gewiesen. Nur merkt das der Normalbenutzer nicht. Diese Aufgabe übernehmen die Funkuhren durch ein gesendetes Signal. Die billigeren Versionen, sie basieren auf die Frequenz des elektrischen Stromnetzes, werden von den Herstellern der elektrischen Energie gesteuert. Die Schwingungen des Wechselstroms, 50 Oszillationen pro Sekunde, 50 Hertz also, werden von den Stromversorgern im ganzen europäischen Netz genauestens überwacht und geregelt. Damit ist die Ganggenauigkeit von Radiowecker, Mikrowellengeräten und Backöfen gewährleistet.
Die Zeit am Herd stimmt immer! Eben nicht, wie der Notschrei meiner Nachbarin manifest belegte. Plötzlich hat sich da eine Ungenauigkeit eingeschlichen. Es begann Mitte Januar. Die Uhren gingen immer langsamer. Zuerst völlig unbemerkt, bis sich im März eine Verspätung von sechs Minuten eingestellt hatte.
Dies nur, weil sich zwei Verantwortliche im Stromversorgungsnetz in die Haare gerieten: Serbien und Kosovo. Ein Machtkampf zwischen Belgrad und Pristina. Kosovo speiste zuwenig Strom in Serbiens Netz. Auf der anderen Seite glich Serbien die entstandene Frequenzabweichung nicht aus. Beide Seiten schoben sich gegenseitig die Verantwortung in die Schuhe. In Europa verloren die Synchronuhren die Orientierung. Pristina brachte Europa aus dem Takt. Die Streithähne haben sich dann nach drei Monaten geeinigt. Die Frequenz ist wieder im Griff. Die Zeit wird wieder richtig angezeigt. Der Pendler verpasst seinen Zug nicht mehr.
Das Stromnetz für Europa ist ein kompliziertes System. Die verschiedensten Akteure sitzen überall verteilt, an den Zapfstellen und Regelgeräten. Sie  sollten für völlige Harmonie im Netz sorgen. Die Ereignisse der Frequenzschwankungen haben gezeigt, wie sensibel das Netz auf solche Abweichungen reagiert. Wenn sich nicht alle an die Vereinbarungen halten, gibt es ein Chaos.
Auch das Trinkwassernetz, das Erdgasnetz, das Netz des öffentlichen Verkehrs oder das Benzinversorgungsnetz, sie alle können empfindlich gestört werden. Auch wenn diese nicht direkt von den Stromproduzenten gesteuert werden. Innert Tagen kann die Versorgung ausfallen. Viele von uns erinnern sich noch an die Warteschlangen vor den Tankstellen während der Erdölkrise 1973.

Das sollten wir nicht vergessen.
Je grösser der Fortschritt, umso grösser auch die Möglichkeit von Pannen. Alle grossen Systeme, das gilt zum Beispiel auch für die Betriebssysteme von Computern, sind fragil und damit pannenanfällig.
Alle erwähnte Netze sind von Menschenhand geschaffen. Da der Mensch nicht vollkommen ist, sind es die Netze auch nicht. 

Dem ist so. Jeder Einzelne hat seine eigenen, kleinen Defizite. Da sollten uns sechs Minuten Abweichung von der Weltzeit nicht aus dem Konzept werfen.

 

PS: Wie um die Aussage in der Kolumne zu belegen, finde ich folgende Meldung im Tages Anzeiger von heute, 30. April 2018: 

AMSTERDAM, CHAOS AM AIRPORT

Ausgerechnet zum Ferienanfang musste der Amsterdamer Flughafen kurzzeitig geschlossen werden. Nach dem Ausfall von zwei Hochspannungsleitungen war im Südosten der Stadt gestern die Stromversorgung unterbrochen. Rund 18 000 Haushalte waren davon betroffen. Auch das Einchecksystem auf dem Airport. Dutzende von Flüge fielen aus. Vor den Schaltern bildeten sich so lange Warteschlangen, dass der Betrieb vorübergehend eingestellt werden musste. Die Zufahrten zum Flughafen wurde gesperrt (SDA).

Ein grosses, fragiles System, eben!

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Horloge du four

 

„A l’aide! Mon gratin dauphinois est brûlé!“ Ce cri d’alarme de ma voisine au sud de ma propriété s’est fait entendre un saint dimanche matin de début mars, juste après onze heures. En tant que ménagère moderne elle exploite volontiers les avantages des appareils de cuisine automatisés. Elle avait programmé la cuisson de son gratin par la montre du four. Mais cette horloge n’a pas rempli sa fonction.
Le pays des horlogers et de la précision était en feu. Des lasagnes brûlées, des tartes flambées carbonisées, des retards à l’arrivée au travail, des bus manqués, des correspondances de train loupées. Une catastrophe nationale que les médias ont exploitée avec délectation: les horloges électriques avaient perdu leur ponctualité pourtant fiable depuis des dizaines d’années! Tout à coup, soudainement et sans prévenir elles retardent de six minutes.
La plupart des montres mécaniques, que ce soient des pendules, bracelets montre ou de gousset sont un quelque peu imprécises. A chaque remontage nous les réajustons. Les montres électriques aussi sont régulièrement ramenées au droit chemin de la précision. Mais l’utilisateur commun ne s’en rend pas compte. Ce sont les montres-radio qui s’en chargent par des signaux de télécommande. Les versions moins couteuses, fondées sur la fréquence du réseau électrique, sont ajustées par les fournisseurs de l’énergie électrique. Les vibrations du courant alternatif, 50 oscillations par seconde soit 50 Hertz, sont surveillées et régulées avec précision par les fournisseurs de courant sur l’ensemble du réseau européen. Ainsi la précision des réveils, fours à micro-ondes et horloges du four est garantie.
L’heure indiquée au four est toujours exacte! Justement non, comme le prouve le cri d’alarme de ma voisine. Tout à coup une imprécision s’est insinuée. Le début se situe à la mi-janvier. Les montres retardaient de plus en plus. Inaperçu jusqu’au mois de mars, lorsque le retard avait atteint six minutes.
La cause en était le désaccord entre deux responsables de réseau d’alimentation de courant: la Serbie et le Kosovo. Un bras de fer entre Belgrade et Pristina. Le Kosovo fournissait trop peu de courant au réseau serbe, ce qui provoquait une baisse de la fréquence. De son côté, la Serbie ne compensait pas cette dérive. Chaque pays attribuait la responsabilité à l’autre. En Europe les montres synchrones furent désorientées. Pristina fit perdre le rythme à l’Europe. Finalement les combattants se sont réconciliés après trois mois de lutte. La fréquence est à nouveau sous contrôle. L’heure est à nouveau affichée correctement. Le navetteur ne rate plus son train.
Le réseau d’énergie électrique de l’Europe est un système compliqué. Les acteurs se trouvent partout, aux prises et aux régulateurs. Ils sont censés d’établir une harmonie parfaite dans le réseau. Les conséquences des variations de fréquence ont montré la sensibilité du réseau à ces anomalies. Si les règles ne sont pas respectées par tous, c’est le chaos.
D’autres domaines tels que les réseaux routiers, d’eau potable, gaz naturel, distribution de carburants sont également exposés à des perturbations sévères. Même s’ils ne sont pas commandés directement par les fournisseurs de courant. Le ravitaillement peut tomber en panne d’un jour à l’autre. Souvenons-nous des queues d’attente aux stations-service lors de la crise pétrolière en 1973. 

Nous ne devrions pas l’oublier.
Plus le progrès est important, plus le risque de pannes augmente. Tous les grands systèmes, ceux des ordinateurs inclus, sont fragiles et de ce fait exposés aux défaillances.

Tous les réseaux mentionnés sont créés par l’homme. L’humain n’étant pas parfait, les réseaux ne le sont pas non plus.
Ainsi va la vie. Chaque individu a ses propres petits défauts. Un retard de six minutes par rapport à l’heure universelle ne devrait donc pas nous faire perdre contenance.

 

PS: Comme pour certifier mes affirmations ci-dessus, l’information suivante est parue dans le journal Tages-Anzeiger d’aujourd’hui, le 30 avril 2018: 

AMSTERDAM, CHAOS A L’AEROPORT

Juste au début des vacances l’aéroport d’Amsterdam a été fermé brièvement. A la suite de la défaillance de deux lignes de haute tension, le courant a été coupé hier au sud-est de la ville. Environ 18 000 ménages furent touchés. Tout comme le système d’enregistrement de l’aéroport. Des douzaines de vols étaient annulés. L’affluence devant les guichets fut telle que le service devait être interrompu temporairement. L’accès à l’aéroport était fermé (SDA).

Justement, un grand système fragile!

 

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Leben

Das Frühjahr ist im Anzug. Die Insekten summen im Gebüsch. Meisen und Amseln bauen neue Nester. Schüchtern stossen die Stauden ihre jungen, malachitgrünen Blättchen hervor. Der Milan zieht seine Kreise.
Leben, soweit das Auge reicht!
Das von der Natur aufgeführte Schauspiel des erwachenden, neuen Lebens, weckt meine Geister aus dem Winterschlaf. Auf zu neuen Ufern.
Neues Leben:
»Was ist Leben?«
Diese Dauerfrage der Menschheit dreht sich in meinem Kopf herum. Zurück gehen an den Ursprung kann vielleicht eine brauchbare Antwort geben. Hin zum Urknall, dieses Gewaltsereignis welches die Zeit, den Raum, die Energie und die Materie hervorbrachte. Das war vor 13,7 Milliarden Jahren. Eine sehr lange Zeit her, unvorstellbar lange zurück. Damals begann alles, begann die Entwicklung des Universums. In der Wissenschaftsszene wurde dieses Thema gründlich durchforscht. Die Entwicklungsergebnisse wurden genau festgehalten. Wir wissen schon ziemlich viel, von dem, was seit dem Urknall passierte. So kommt man auf dem Weg vom Ursprung auch an der Entstehung der Erde und dem Anfang des Lebens vorbei.
Diese riesigen Zeiträume, die da durchschritten werden, stellen mein Vorstellungsvermögen auf eine harte Probe. Ich kann mir vorstellen, wie lange eine Stunde dauert. Eine Woche, ein Monat auch noch. Eine Milliarde Jahre hingegen, keine Chance. Es ist einfach viel, sehr sehr viel. Vielleicht kann ein Vergleich, als Beispiel helfen?
Wie wäre es mit einem Evolutionstag? Das ist die Abbildung der 13,7 Mia Jahren Entwicklungsgeschichte zusammen gepfercht auf 24 Stunden. Um 00:00 Uhr fände der Urknall statt. Auf die nächsten 24 Stunden wird, im Verhältnis, die ganze Entwicklung abgebildet. Das sähe dann so aus:

Mit dem Urknall beginnt der Evolutionstag um 00:00 Uhr.
Um 15:15 Uhr entsteht die Sonne.
Um 15:43 Uhr die Erde.
Um 16:30 Uhr belebt der erste Einzeller die Erde. Das Leben ist entstanden.
Um 23:39 Uhr erobern die Säugetiere unseren Planeten.
Um 23:59:56, vier Sekunden vor Mitternacht betritt der Homo sapiens die Erde!
Jesus Christus wird 126 Millisekunden vor Mitternacht geboren.
Gerade die letzten Zeilen demonstrieren was für eine enorme, unvorstellbar grosse Zeitspanne für die Entwicklung des Kosmos verflossen ist. Wir empfinden die Zeit von Christi Geburtbes heute als lange. Das ist unsere Zeit. Die Zeit unserer Geschichte. Die Zeit, die uns historisch bewusst ist. Verglichen mit der ganzen Entwicklungsgeschichte, ein Nichts. All das was wir wissen, seit den Anfängen der Geschichtsschreibung bis heute, bewegt sich im Evolutionstag in einer Zeitspanne von einer Drittelsekunde!

Mit diesen Kenntnissen zurück zur Entstehung des Lebens.

Alles was wir als Leben bezeichnen, lässt sich aus folgendem Verhalten ableiten:
Leben beherrscht den Stoffwechsel.
Leben organisiert sich selbst.
Leben kann sich an die Änderungen der Umwelt anpassen.
Leben ist zur Reproduktion, zur Fortpflanzung fähig.
Leben kann Informationen (Erbgut) an seine Nachkommen weitergeben.
Leben hat die Fähigkeit zur Entwicklung und zum Wachstum.
Leben begegnet uns in den Tieren, den Pflanzen und den Menschen.

Einzeller sind die erste und einfachste Form in der Leben auftritt. Es gibt keine allgemein anerkannte Theorie wie die Einzeller entstanden sind. Für die meisten ist klar, dass sie sich auf der Erde aus den Materialien entwickelt haben. War der Einzeller einmal da, war das Leben da.

Es gibt nur eine Form von Leben. Dieses Leben beruht auf Nukleinsäuren, der Desoxyribonukleinsäure (DNA) und der Ribonukleinsäure (RNA). Das sind riesengrosse Moleküle, Makromoleküle. Sie sind aufgebaut aus fünf Nukleotiden und 20 Aminosäuren. Diese Bausteine müssen in einer genau definierten Art und Weise aneinandergereiht werden. Die DNA wird aus 1500 dieser Bausteine aufgebaut. Diese Bestandteile haben die Neigung zur Selbstorganisation. Eine Annahme ist, dass in einer Ursuppe alle diese Bauklötze herumschwimmen. Sie koppeln sich völlig zufällig aneinander. Wie viele Varianten muss es wohl geben, bis endlich die richtige DNA vorliegt?
Nehmen wir zum Vergleich ein Lexikon, welches aus fünf Bänden besteht. Dieses soll in ein Büchergestell richtig angeordnet werden. Rechnerisch gibt es dafür 120 verschiedene Möglichkeiten. Nur eine ist natürlich richtig und wünschenswert. Links der erste Band, dann der Zweite und so weiter bis zum Fünften. Alle andere 119 Möglichkeiten sind nicht brauchbar.
Genau so ist es mit der DNA. Die 1500 Bausteine müssen in der richtigen Reihenfolge aneinandergereiht werden, um die EINE lebensfähige DNA zu werden. Bei den fünf Büchern standen 120 Möglichkeiten zur Diskussion. Bei der DNA sind es 104115 Möglichkeiten, das ist eine Eins mit viertausendeinhundertfünfzehn Nullen‼
Schon wieder eine gigantische unbeschreiblich grosse Zahl von 4116 Ziffern. Eine Zahl, für die es nicht einmal mehr einen Namen gibt. In dieser Gewaltsmasse von Möglichkeiten, muss jene EINE Kombination enthalten sein welche der DNA entspricht.  Diese ist dann auch entstanden. Es gibt sie, denn es gibt Leben auf der Erde.
Für das Erreichen dieser unglaublich geringen Wahrscheinlichkeit hat sich das Leben allerdings viel Zeit gelassen: 200 Millionen Jahre! Es vergingen 200 Mio Jahre, bis das Molekül in voller Pracht geschaffen war. Alle die vielen anderen Varianten waren nicht in der Lage, den Einzeller zu schaffen und wurden verworfen.
Wären wir nicht selbst am Leben, wir würden nicht glauben, dass das eben Beschriebene Wirklichkeit geworden wäre.

Genau so schwierig wie es ist, einen Zeitraum von 13,7 Milliarden Jahren intellektuell zu erfassen, ist es, sich vorzustellen wie die Konstruktion eines Makromoleküls aus so vielen Bausteinen und erst noch in der Form einer Helix, einer Wendel, durch Zufall entstehen konnte. Doch ist es ein Faktum, dass dieses Gebilde entstand und dass es für das Leben von zentraler Bedeutung ist. Für unser Vorstellungsvermögen schwer nachvollziehbar.
Nehmen wir das Bild des Evolutionstages noch einmal hervor. Um 16:30 Uhr entstand das Leben, das war vor 3,73 Milliarden Jahre. 200 Millionen Jahre vorher um 16:27 Uhr sind die Aminosäuren und die anderen, notwendigen Bausteinen am Entstehen. Das ist eine Zeitspanne von zweieinhalb Millionen Generationen Menschenleben. Massenhaft Zeit, um das scheinbar Unwahrscheinliche zur Gewissheit zu machen. Nach den Gesetzen der Wahrscheinlichkeitsrechnung ist es plausibel und daher möglich.
Wir leben heute alle, auch das ist gewiss. Alles andere sind mögliche Vermutungen. Ereignisse von denen wir nicht genau wissen, ob sie so stattgefunden haben. Möglich wäre es. Ob es in der Realität so verlaufen ist? Genau wissen, tut es niemand. Der heutige Wissensstand reicht nicht aus, um zu erklären, wie das Leben entstand.
Da hängt sich gleich die Frage an, warum konnte sich gerade auf der Erde höheres Leben entwickeln?

Unser Planet erfüllt alle Voraussetzungen.
Auf der Erde gibt es eine Erdatmosphäre mit Sauerstoff.
Auf der Erde gibt es Wasser.
Die Erde hat genau die richtige Distanz von der Sonne um eine verträgliches Klima zu schaffen, in der Lebewesen sich entwickeln können. Nicht zu heiss, nicht zu kalt.
Die Erdachse, die Rotationsachse der Erde, ist gegenüber der Ekliptik geneigt, was für die Bildung der Jahreszeiten nötig ist.
Diese Kombination von physikalischen Randbedingungen schaffen die Witterung auf der Erde, damit Leben entstehen kann.
»Gibt es ausserirdisches Leben?». Diese logische Anschlussfrage drängt sich geradezu auf. Niemand weiss etwas Genaues. Ich halte es nicht für unmöglich. Genau so, dass es eigentlich unmöglich erschien, dass die DNA entstand, könnte ich mir vorstellen, dass irgendwo, in dem riesigen Weltall sich ein Planet befindet, auf dem die Bedingungen für Leben bestehen.

Fragen über Fragen.
Was Leben eigentlich ist, weiss bis heute niemand.
Ebenso wie wir nicht wissen, was Schwerkraft oder Elektrizität ist.
Wann das Leben entstand, ist gesichert.
Wie das Leben entstand, darüber streiten sich noch die Gelehrten.
Auch wenn wir nicht alles wissen, wir wissen dass wir leben.Die Frühjahrszeit ist der schönste Beleg dafür. Der neue Lenz gibt uns den Beweis.
Unser Alltag ist voller Leben. Freuen wir uns, darin mitmachen zu können.

 

 

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Vie

 

 

Le printemps approche. Les insectes bourdonnent dans les buissons. Les merles et les mésanges construisent des nids neufs. Les arbustes font pousser timidement leurs jeunes feuilles vert malachite. Le milan trace ses cercles.
De la vie à perte de vue!
Le spectacle présenté par la nature, l’éveil de la nouvelle vie, revigore mes esprits endormis par l’hibernation. En route pour de nouveaux horizons.
Une vie nouvelle.
„C’est-quoi la vie?“
Cette question éternelle de l’humanité tourne dans ma tête.
Peut-être qu’un retour à l’origine fournira une réponse valable. Commençons au Big Bang, cet évènement gigantesque qui a produit le temps, l’espace, l’énergie et la matière. C’était il y a 13.7 milliards d’années. Un passé très lointain, un temps inimaginable. Tout part de là, le début de l’évolution de l’univers. Les scientifiques ont étudié le sujet consciencieusement. Les résultats des recherches sont enregistrés avec précision. Nous avons pas mal de connaissances sur ce qui s’est passé depuis le Big Bang. Ainsi le cheminement depuis l’origine nous mène aussi à la création de la terre et les débuts de la vie.
La longueur gigantesque de ces périodes met mon imagination à rude épreuve. Je peux bien visualiser la durée d’une heure. Une semaine, un mois aussi. Mais un milliard d’années, aucune chance. C’est simplement beaucoup, très très beaucoup. Peut-être qu’une comparaison à titre d’exemple pourrait nous aider?
Pourquoi pas par une journée évolutive? Il s’agit là d’une représentation des 13,7 milliards d’années comprimées dans 24 heures. A 0.00 heures a lieu le Big Bang. Sur les 24 heures suivantes tous les évènements sont présentés proportionnellement. Voici ce qui en résulterait:
La journée évolutive débute par le Big Bang à 00.00 heures
        à 15.15 le soleil survient
        à 15.43 la terre apparaît
        à 16.30 le premier corps unicellulaire naît. La vie est créée
        à 23.39 les mammifères envahissent notre planète
        à 23.59.56 quatre secondes avant minuit, l’homo sapiens fait son apparition sur terre.
Jésus Christ naît 126 millisecondes avant minuit.

Les dernières lignes en particulier montrent quelle durée de temps énorme, inimaginable, s’est écoulée pendant l’évolution du cosmos. Nous ressentons comme long le délai entre la naissance du Christ et nos jours. C’est notre notion du temps. Le temps de notre histoire. Le temps dont nous sommes historiquement conscients. Comparé à la durée de l’histoire globale de l’évolution, un rien. Tout ce que nous savons, depuis le début des écrits historiques jusqu’à nos jours, se situe dans un tiers de seconde de la journée évolutive.
Ces connaissances étant acquises, retournons à l’apparition de la vie. Tout ce que nous appelons vie dérive des comportements suivants: 

La vie domine le métabolisme.
La vie s’organise par soi-même.
La vie sait s’adapter aux changements de l’environnement.
La vie est capable de se reproduire.
La vie peut transmettre des informations (patrimoine génétique) à ses descendants.
La vie a la capacité d’évoluer et de croître.
La vie se rencontre dans les animaux, les plantes et les humains.

Les corps unicellulaires sont la première et la plus simple forme de la vie.
Il n’y pas de théorie généralement reconnue sur la création des corps unicellulaires. Pour une majorité il est clair qu’ils se sont développés à partir de la matière terrestre. Une fois les corps unicellulaires nés, la vie était créée.
Il n’existe qu’une seule forme de vie. Elle est fondée sur des acides nucléiques, l’acide désoxyribonucléique (DNA) et l’acide ribonucléique (RNA). Ce sont des molécules gigantesques, des macromolécules. Elles sont composées de cinq nucléotides et 20 acides aminés. Ces composants doivent être alignés entre eux de façon précise. La DNA est construite par 1500 de ces composants. Ces éléments ont tendance à s’organiser par eux-mêmes. On suppose que tous ces blocs de construction nagent dans une soupe primitive. Ils s’associent de manière aléatoire. Combien de variantes peuvent-elles bien former avant de tomber sur la DNA correcte?

A titre de comparaison, prenons un lexique composé de 5 volumes. Ils doivent être alignés correctement sur une étagère. Mathématiquement il y a 120 possibilités. Evidemment il n’y a qu’une seule de valable. Le premier volume à gauche, puis le deuxième et ainsi de suite jusqu’au cinquième. Les 119 autres possibilités ne conviennent pas.
Ce même principe s’applique à la DNA. Les 1500 blocs de construction doivent être alignés dans l’ordre correct pour devenir UNE DNA viable. Dans l’exemple du lexique il y avait 120 possibilités. Pour la DNA les possibilités sont au nombre de 104115, soit 1 suivi de quatre mille cent quinze zéros!! Encore un nombre gigantesque, indescriptiblement grand, de 4116 chiffres. Un nombre qui n’a même pas de nom. Cette masse énorme de possibilités doit contenir la combinaison UNIQUE qui correspond à la DNA. Elle s’est effectivement créée. Elle existe, puisque il y a de la vie sur terre.
Toutefois, pour atteindre cette probabilité incroyablement faible, la vie a pris son temps: 200 millions d’années! 200 millions d’années sont passées avant que la molécule soit créée dans toute sa splendeur. Toutes les nombreuses autres variantes ne furent pas en mesure de faire naître le corps unicellulaire et se firent rejeter.
Si nous n’étions pas nous-mêmes en vie, nous ne croirions pas que la procédure décrite ci-dessus puisse se réaliser.
Il nous est difficile de saisir intellectuellement une durée de 13.7 milliards d’années. Nous avons tout autant de mal à nous imaginer comment la construction d’une macromolécule, composée d’autant de composants et de plus en forme d’hélice, ait pu se faire par hasard. Pourtant c’est un fait avéré que la création est survenue et joue un rôle décisif pour tout ce qui est vivant. Difficilement compréhensible par notre imagination.
Reprenons l’image de la journée évolutive. La vie est apparue à 16.30, il y a donc 3,73 milliards d’années. 200 millions d’années plus tôt, à 16.27, les acides aminés et les autres composants nécessaires sont en train de se former. Cela correspond à la durée de deux millions et demi de générations humaines. Suffisamment de temps pour transformer l’improbable en certitude. Selon les lois du calcul des probabilités ceci est plausible, donc possible.
Aujourd’hui nous vivons tous, c’est également une certitude. Tout le reste représente des suppositions possibles. Des évènements dont nous ne sommes pas certains qu’ils se sont passés comme nous le supposons. Ce serait possible. L’état actuel de nos connaissances ne nous permet pas d’expliquer comment la vie s’est créée.
Se pose alors la question: pourquoi c’est justement sur notre terre qu’une vie élevée s’est développée?
Notre planète réunit toutes les conditions.
La terre est entourée d’une atmosphère comportant de l’oxygène.
Il y a de l’eau sur la terre.
La terre se trouve exactement à la bonne distance du soleil pour avoir un climat favorable au développement d’êtres vivants. Ni trop chaud, ni trop froid.
L’axe de rotation de la terre est incliné par rapport à l’écliptique et crée ainsi les saisons. Cette association de conditions physiques produit le climat qui permet la création de vie.
Y a-t-il de la vie extraterrestre?“ Cette question consécutive s’impose logiquement. Personne ne le sait. Je ne pense pas que ce soit impossible. Tout comme la formation de la DNA paraissait impossible, je pourrais m’imaginer qu’il existe, quelque part dans l’univers, une planète qui réunisse les conditions nécessaires à la vie.
Que de questions.
Jusqu’à ce jour personne ne sait ce qui est la vie.
Tout comme nous ne savons pas ce qui est la pesanteur ou l’électricité.
Quand la vie est survenue, nous le savons.
Comment la vie s’est créée est encore sujet à discussion des savants.

Même si nous ne savons pas tout, nous savons que nous vivons. La saison du printemps en est la meilleure preuve. Notre quotidien est plein de vie. Réjouissons-nous de pouvoir y participer.

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Promenade de Pâques

Promenade de Pâques

 

Les glaçons ne retiennent plus captive l’eau
des ruisseaux et des torrents ;
au léger souffle du printemps , la terre s’amollit ,
les vallées reverdissent , l’espérance renaît.
Le vieil hiver, s’en va cacher sa décrépitude
sur les sommets escarpes des montagnes.
Là , vainement il s’en toure de neiges et de frimats ;
le morne coup d’œil, qu’il jette en fuyant sur le gazon des prairies ,
est une arme impuissante ;
le soleil ne souifre rien de blanc sous ses rayons.
Partout le mouvement , partout la vie ; il embellit ,
il colore toutes choses.
On n’aperçoit pas encore de fleurs dans la campagne :
prendrait-il pour des fleurs tous ces hommes chamarres ?Mais détournons nos regards de ces collines ,
et voyons ce qui se passe du côte de la ville.
Hors des portes obscures et profondes
se pousse ime multitude
de gens diversement vêtus.
Avec quel empres sement chacun court
aujourd’hui se réchauffer aux rayons du soleil !
Ils fêtent bien la résurrection du Seigneur ,
car ils sont eux-mêmes ressuscites :
échappés aux sombres Appartements
de leurs maisons basses ,
aux liens de leurs habitudes vulgaires et de leurs vils trafics ,
aux toits et aux plafonds qui les écrasent ,
à leurs rues sales et étranglées ,
aux ténèbres mystérieuses de leurs églises ;
tous , ils renaissent à la lumière.
Vois donc , avec quelle précipitation
la foule se disperse dans les jardins et dans les campagnes.
Vois , que de barques joyeuses des pendent et remontent le fleuve en tous sens
et cette dernière qui suit le fil de l’eau ,
chargée à couler bas!
Il n’est pas jusqu’aux sentiers lointains de la montagne ,
qui ne brillent de Téclat des vêtements.
Mon oreille distingue déjà le bruit tumultueux du village :
voilà le vrai paradis du peuple ;
grands et petits , tous bondissent de joie :
ici je me sens homme , ici j’ose l’être.

 

Faust
Tragédie
de M. de Goethe
Première partie
Devant la porte de la ville

traduite par M.A. Stapfer, Bruxelles 1828

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Frohe Ostern

Osterspaziergang

 

Vom Eise befreit sind Strom und Bäche
Durch des Frühlings holden, belebenden Blick
Im Tale grünet Hoffnungsglück;
Der alte Winter, in seiner Schwäche,
Zog sich in raue Berge zurück.
Von dort her sendet er, fliehend, nur
Ohnmächtige Schauer körnigen Eises
In Streifen über die grünende Flur.
Aber die Sonne duldet kein Weißes,
Überall regt sich Bildung und Streben,
Alles will sie mit Farben beleben;
Doch an Blumen fehlt’s im Revier,
Sie nimmt geputzte Menschen dafür.

Kehre dich um, von diesen Höhen
Nach der Stadt zurück zu sehen!
Aus dem hohlen, finstren Tor
Dringt ein buntes Gewimmel hervor.
Jeder sonnt sich heute so gern.
Sie feiern die Auferstehung des Herrn,
Denn sie sind selber auferstanden:
Aus niedriger Häuser dumpfen Gemächern,
Aus Handwerks- und Gewerbesbanden,
Aus dem Druck von Giebeln und Dächern,
Aus der Straßen quetschender Enge,
Aus der Kirchen ehrwürdiger Nacht
Sind sie alle ans Licht gebracht.
Sieh nur, sieh, wie behend sich die Menge
Durch die Gärten und Felder zerschlägt,
Wie der Fluss in Breit und Länge
So manchen lustigen Nachen bewegt,
Und, bis zum Sinken überladen,
Entfernt sich dieser letzte Kahn.
Selbst von des Bergen fernen Pfaden
Blinken uns farbige Kleider an.
Ich höre schon des Dorfs Getümmel,
Hier ist des Volkes wahrer Himmel,
Zufrieden jauchzet Groß und Klein:

Hier bin ich Mensch, hier darf ich’s sein!

 

Johann Wolfgang von Goethe
Faust. Der Tragödie erster Teil
 Vor dem Tor
Faust zitiert, Wagner, sein Famulus, lauscht
1808

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Hundert Jahre

Am 19. Dezember letzten Jahres feierte Frau Elisabeth Graf, in Otterbach bei Kaiserslautern in Rheinland-Pfalz, Deutschland, ihren 107. Geburtstag. Welch’ eine grosse Zeitspanne, welch’ ein hohes Alter. Mehr als hundert Jahren das Leben in Europa erfahren. Sie lebte schon, als der erste Weltkrieg ausbrach. Den Zweiten hat sie bewusst mitbekommen. Ebenso die Landung der Amerikaner auf dem Mond. Adenauer, Erhard, Kissinger, Brandt, Schmidt, Kohl, Schroeder und Merkel waren alle ihre Zeitgenossen.

Grosse Veränderungen begleiteten ihr Erdendasein. Vom Pferdetram zum TGV. Vom Holzherd zur Induktionskochplatte.

Nicht nur bei uns in Europa gehörten die steten Verbesserungen zum Alltag. Noch frappanter ging es in den USA zu und her. Amerika, das Land des Fortschritts, der Anführer auf dem Weg zum Wohlstand. Zu diesem Thema fand ich neulich eine interessante Zusammenstellung über das Leben in der Neuen Welt, im Jahr 1917, vor hundert Jahren also.

  • Die durchschnittliche Lebenserwartung betrug gerade mal 47 Jahren.
  • Benzin für das Auto wurde in der Drogerie gekauft.
  • Bloss 14% aller Wohnungen hatten eine Badewanne.
  • Bloss 8 % der Haushalte hatten ein Telefon.
  • In den meisten Städten herrschte eine Geschwindigkeitsbeschränkung Transportfahrzeuge von 10 Meilen pro Stunde (knapp 20 km/h).
  • Das höchste Gebäude der Welt war der Eiffelturm.
  • Das durchschnittliche Arbeitseinkommen betrug 22 Cents pro Stunde.
  • Ein Fabrikarbeiter verdiente zwischen 200 und 400 $ pro Jahr.
  • Ein guter Buchhalter kam auf 2000 $ pro Jahr.
  • Ein Tierarzt zwischen 1500 und 4000 $ pro Jahr.
  • Ein Maschineningenieur ungefähr 5000 $ pro Jahr!
  • Mehr als 95% aller Geburten waren Heimgeburten.
  • 90% aller Mediziner hatten keinen Hochschulabschluss. Sie holten ihr Wissen auf so genannten «medical schools».
  • Zucker kostete vier Cents pro Pfund.
  • Ein Dutzend Eier kosteten 15 Cents.
  • Die meisten Frauen wuschen ihr Haar einmal im Monat.
  • Kreuzworträtsel, Büchsenbier und Eistee waren noch nicht erfunden.
  • Es gab keinen Muttertag und keinen Vatertag.
  • Zwei von zehn Erwachsenen konnten weder schreiben noch lesen.
  • Marihuana, Heroin und Morphium waren in der Drogerie für jedermann im Handel. Diese Drogen wurden als der perfekte Hüter der Gesundheit angepriesen. Sie gaben dem Gedächtnis Auftrieb, regelten die Verdauung und den Stuhlgang, brachten einfach alles richtig in Gang.
  • 18% der Haushalte hatten eine Dienstmagd oder eine Haushaltshilfe. Das war vor 100 Jahren. Wie wohl, würden unsere Nachfahren, 100 Jahre später, 2117 ihre Welt, ihren Alltag wahrnehmen? Für uns ist das schwer vorauszusehen. Machen wir einen Versuch und schildern eine mögliche Zukunft 2117.
  • Der Mensch wird bis dann wahrscheinlich auf dem Mars gelandet sein.
  • Im Geschäftsleben werden die meisten wichtigen Entscheidungen von Grosscomputern getroffen werden.
  • Selbstfahrende Autos, wie ich es in unserem Blog vom Juli letzten Jahres beschrieben habe, werden absolute Wirklichkeit sein.
  • Das Lebensbild des Menschen der Zukunft wird ganz anders sein. Es wird wenigerer Krankheiten geben und er selbst wird nicht mehr altern. Er wird in hohem Alter als »junger, weiser Mensch« sterben.
  • Facebook wird uns nicht mehr fragen, was wir gerade jetzt tun. Facebook wird es einfach wissen!

Einige der angeführten Innovationen mögen utopisch und befremdlich klingen. Doch die Schweiz steht erst am Anfang ihrer Reise in die digitale Zukunft. Sie hat alle Voraussetzungen, um auch in Zukunft mit dabei zu sein. Finden Sie das Ganze trotzdem etwas übertrieben? Sie brauchen es nicht zu glauben, wenn Sie diese Ideen etwas beunruhigen. Immerhin handelt es sich um Voraussagen von Wissenschaftlern, die gründlich über unsere Zukunft nachgedacht haben.

Als meine Mutter, damals in Holland das Telefon, welches an die Wand geschraubt war, benutzte, hätte sie nie geglaubt, dass 60 Jahre später, nicht nur jedermann ein portables Telefon in der Tasche hätte, sondern dass es sich dabei auch noch um einen hochleistungsfähigen Computer handeln würde. Ein Rechner mit einer Speicherkapazität von 260 Gigabites. Das entspricht ungefähr 85 Millionen [85’000’000] vollgeschriebene Schreibmaschinenseiten[1]. Schön viel Papier, ungefähr 440 Tonnen schwer, es bräuchte 11 vollbeladene Lastwagen um die Menge zu transportieren. Das alles in der Hosentasche.

Uebrigens: Als im Rahmen des Apollo 11-Projekts die Astronauten Neil Amstrong und Buzz Aldrin als erste Menschen den Mond am 21. Juli 1969 den Mond betraten, war der technische Standard ihrer Computer wesentlich kleiner als jene der heutigen Smartphones, mit denen jedes Kind ein SMS verschicken kann.

Wir haben es heute ja schon sehr weitgebracht. Warum sollte es nicht so weitergehen?
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[1] Eigentlich sagten mir 85 Mio Seiten nichts. Da viel mein Blick auf ein Paket Druckerpapier, 500 Stück. Ich legte es in der Küche auf die Waage und stellte folgende Rechnung an:
500 Blatt Papier wiegen                           2417 Gramm
1000 Blatt Papier wiegen                        4834 Gramm
1 Mio Blatt                                                     4834 Kilo
85 Mio Blatt                                                  410’890 Kilo ca. 441 Tonnen

 

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Cent ans

Le 19 décembre de l’année dernière madame Elisabeth Graf a fêté son 107ème anniversaire à Otterbach près de Kaiserslautern en Rhénanie-Palatinat. Quelle longue période, quel grand âge. Avoir vécu pendant plus de cent ans la vie de l’Europe. Elle était déjà née quand la première guerre mondiale a éclaté. Et a vécu la deuxième consciemment. Tout comme l’alunissage des Américains. Adenauer, Erhard, Kissinger, Brandt, Schmidt, Kohl, Schroeder et Merkel furent ses contemporains.
Des changements importants ont accompagné son séjour sur terre. Depuis du tram à chevaux jusqu’au TGV. Du four à bois à la plaque chauffante à induction.
Les améliorations quotidiennes ne se limitaient pas à l’Europe. Elles furent encore plus frappantes aux Etats Unis. Les USA, le pays du progrès, le meneur sur le chemin de la prospérité. A ce sujet j’ai trouvé récemment une étude intéressante concernant la vie dans le nouveau monde en 1917, il y a donc cent ans.

–         L’espérance de vie moyenne était tout juste de 47 ans.
–         L’essence pour l’automobile s’achetait en droguerie.
–         Seulement 14% des habitations disposaient d’une baignoire.
–         Seulement 8% des ménages avaient le téléphone.
– Dans la plupart des villes la limitation de vitesse des véhicules était fixée à 10 miles par heure (à peine 20 km/h).
–         La construction la plus haute du monde était la tour Eiffel.
–         La rémunération du travail s’élevait en moyenne à 22 cents par heure.
–         Un ouvrier en usine gagnait entre 200 et 400 $ par an.
–         Un bon comptable arrivait à 2000 $ par an.
–         Un vétérinaire entre 1500 et 4000 $ par an.
–         Un ingénieur en mécanique environ 5000 $ par an!
–         Plus de 95% des naissances avaient lieu à domicile.
–   90% des  médecins ne possédaient pas de diplôme universitaire. Ils  acquirent leur savoir aux institutions appelées „medical schools“.
–         Le sucre coutait quatre cents la livre.
–         Une douzaine d’œufs coutait 15 cents.
–         La plupart des femmes lavaient leurs cheveux une fois par mois.
–         Les mots croisés, la bière en boîte et le thé glacé n’étaient pas encore   inventés.
–         Il n’y avait pas de fête des mères ni des pères.
–         Deux adultes sur dix ne savaient pas lire ni écrire.
– Marijuana, héroïne et morphine étaient vendues couramment en  droguerie/pharmacie. Ces drogues furent proposées comme   gardiennes parfaites de la santé. Elles donnaient de l’élan à la mémoire, réglaient le transfert digestif, mettaient simplement tout en marche.
–         18% des ménages avaient une servante ou une aide-ménagère.

C’était il y a 100 ans. Comment vivront nos descendants leur quotidien dans 100 ans, en 2117? Il nous est difficile de le deviner. Essayons quand-même de deviner un avenir possible pour 2117.

–         Les humains se seront alors probablement posés sur mars.
–         Dans le domaine des affaires la plupart des décisions importantes seront prises par des ordinateurs.
– Les voitures autonomes telles que décrites dans notre blog de juillet  dernier seront devenues réalité.
–         La vie de l’homme du futur sera tout à fait différente. Il y aura moins  de maladies et les humains ne vieilliront plus. Ils mourront vieux  comme „jeune personne sage“.
–   Facebook ne nous demandera plus ce que nous sommes en train de faire. Facebook le saura tout simplement.

Quelques-uns des innovations énumérées peuvent paraître utopiques et déconcertantes. Mais la Suisse ne se trouve qu’au début de son voyage vers le futur numérique. Elle remplit toutes conditions pour faire partie de cet avenir.
Trouvez-vous tout cela exagéré? Vous n’êtes pas obligé de les croire si ces idées vous inquiètent. Il s’agit tout de même de prédictions par des scientifiques qui ont étudié notre avenir sérieusement.

Lorsque ma mère, dans le temps en Hollande, se servait du téléphone vissé sur une paroi, elle n’aurait jamais cru que 60 ans plus tard non seulement tout le monde aurait un téléphone portable dans sa poche, mais en plus qu’il s’agirait d’un ordinateur puissant. Une calculatrice d’une capacité de 260 gigabits. Ceci correspond à environ 85 millions [85’000’000] de pages de machine à écrire.[1] Une belle quantité de papier, pesant environ 440 tonnes. Il faudrait 11 camions à pleine charge pour la transporter. Tout cela dans une poche de pantalon.
A ce propos: lorsque les astronautes Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont foulé le sol de la lune dans le cadre du projet Apollo 11 le 21 juillet 1969, le niveau technique de leurs ordinateurs fut bien inférieur à celui des Smartphones de nos jours, par lesquels un enfant peut envoyer des SMS. Nous avons fait beaucoup de chemin jusqu’ici. Pourquoi ça ne continuerait pas?
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[1] Dans le fond, 85 Mio de pages ne me disait rien.  Alors mon regard est tombé sur un paquet de papier impression, 500 exemplaires. Je l’ai posé sur la balance de cuisine et effectué le calcul suivant:
500 feuilles de papier pèsent                  2417 grammes
1000 feuilles de papier pèsent                4834 grammes
1 Mio de feuilles                                            4834 Kilos
85 Mio de feuilles                                         410’890 kilos env. 441 tonnes

 

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Neu! Die erste Gastkolumne

vW-. Maik gehört zu einem meiner ältesten Freunde. Unsere Freundschaft hat bald 70 Jahre Bestand. In dieser langen Zeit haben wir uns nie aus den Augen verloren. Regelmässig sitzen wir im kleinen Kreis zusammen und führen heftige Diskussionen, ja Dispute.
So war es auch vor einigen Tagen, am Feste des Heiligen Lucius. Schönes Wetter herrschte. Der erste Frühlingstag meldete sich an.
Als wir auf dem Sächsilüüte-Platz am Bellevue unsern Kaffee tranken und tief in Diskussionen versunken waren, beschloss ich spontan auf dieser Website ein Gastkolumne einzurichten. Maik nahm mein Angebot an, der erste Gastautor zu sein und sendete den folgenden Artikel. Ich wünsche Freude bei der Lektüre.

 

Der Menschheit geht der Mensch verloren! (?)

Von meinem Freund aus der Jugendzeit zum ewigen Pessimisten verknurrt, der es nicht sein lassenkann, bei jeder Gelegenheit eine noch so gute Stimmung zum Kippen zu bringen, wurde ich zu einer Kolumne in seinem  Monats  Blog aufgefordert.  Ich weiss nicht, ob er damit meinen Überzeugungen heimlich einen gewissen Grad von Berechtigung zugesteht oder ob er mich herausfordert einmal wirklich den Themen auf Grund zu gehen, in der Hoffnung, dass ich von selber zur Erkenntnis gelangen würde, wonach mein ‚schwarz sehen‘ nur den Nutzen hat, unserer Diskussion Runde den spassigen Pfiff zu verpassen, damit es ja nicht zu langweilig würde. Also gut, mache ich mich auf den Weg, der mir Erleuchtung und Entspannung aufzeigen sollte.

Unsere Diskussionen bewegen sich jeweils innerhalb der Eckpfeiler unserer Wahrnehmungen, nämlich:

Familie, Kirche, Kultur, Staat.
Über jeden dieser 4 Themenkreise könnte ich meine Schwarzmalerei pinseln. Auch jedem Leser dieses ‚letters‘, würde es nicht schwer fallen, genügend Erlebnisse, Erfahrungen, Wahr-, resp. Unwahrheiten zusammen zu tragen um eine Krise innerhalb dieser Pfeiler  zu orten.  In der Familie wird der Wohlstand höher bewertet als das Kindswohl, wenn es darum geht das Einkommen des Haushalts zu optimieren. Die Kirche ist heute hauptsächlich damit beschäftigt, den religiösen Betrieb administrativ zu bewältigen, mangels Personal, und lässt den eigentlichen Auftrag der Seelsorge und der Pflege der Gemeinschaft verkümmern. Kultur kämpft um öffentliche Mittel, in Anbetracht des heftigen Gegenwindes, welcher deren Bedürfnisse und Berechtigungen entgegen bläst. Der Staat hat Mühe das Wohl des Menschen, insbesondere des Individuums, zu verteidigen, gegen die Kräfte der  Globalisierung, welche stets noch höhere Ziele anstrebt, auf Kosten von Gesundheit und Natur.

Nachdem ich nun meinem Pessimismus genüge getan habe und um meinem Freund zu beweisen, dass ich kein sturer Bock bin, sammelte ich für jeden obigen Begriff einige Beispiele welche mich veranlasst haben, hinter dem Titel dieses Beitrags ein Fragezeichen zu setzen als Zeichen des ‚Relativen‘.  Ein Glas ‚Walliser Roten‘ dazwischen, hat dem Rest der Überwindung den notwendigen  Schub verliehen.
In früheren Zeiten hat die Familie dem ausschließlichen Zweck der Fortpflanzung und dem Überleben der Familie gedient. Burschen wurden zur Arbeitsbewältigung erzeugt, Mädchen dienten den Bedürfnissen des Niederen- Standes und der Schaffung von Familien übergreifenden Machtverhältnissen mit entsprechenden Plan-Heiraten.  Hatte die Familie besonders viele Kinder erzeugt, mussten junge Männer in Kriegsdienste verschachert werden, um dem Mangel an Nahrungsmittel  vorzubeugen und ein Zusatz Einkommen zu generieren. Das Wort Liebe wurde in der Familie nie gesprochen und schon gar nicht gelebt.  Dass sich dies geändert hat, haben wir der Aufklärung zu verdanken und modernen, aufgeschlossenen Philosophen. In der heutigen Zeit hat die Entwicklung des Zusammenlebens von Gemeinschaften, noch mehr dazu beigetragen, dass der Wert der Familie, nicht nur in Form aber auch in Varianten, mehr Menschen entgegenkommt und natürliche Bedürfnisse befriedigt. Wenn es gelingt diesen Kern des menschlichen Daseins soweit zu bringen, dass niemand mehr Angst vor Selbstbestimmung zu fürchten hat, ist dem friedlichen Beisammensein keine Grenzen mehr gesetzt.  Setzt sich diese Überzeugung durch, kann auch das geflügelte Wort: In der Familie muss glänzen, was glänzen soll im Staat, wieder seine Berechtigung zurück gewinnen.

Seit dem herausragenden Jahr 1517 hat sich die Kirche nach Kriegen, Verfolgungen, menschenverachtenden Übergriffen zu einer Einrichtung gefunden, welche den Begriff Toleranz versucht mindestens in Wort und auch Taten umzusetzen. Die Ökumene wird in vielen Kirchgemeinden gelebt, und wo dies geschieht ist das Zusammenleben merklich und sichtlich zu neuen Ufern aufgebrochen. Es wird zusammen gefeiert, musiziert und gegeben falls getrauert.  Die alten Gegensätze haben ihre Bedeutung verloren oder sind zumindest bei den Gläubigen kaum noch erklärbar. Es ist erstaunlich, dass in Gemeinden in denen diese Entwicklung schon früh einsetztet und heute zur Selbstverständlichkeit wurde, ist es auch auf der politischen Ebene ruhiger geworden und hat zu erstaunlichen Resultaten geführt, von der die Allgemeinheit profitiert. In diesem Klima wird auch der Begriff ‚Nächstenliebe‘ gelebt, was schließlich keine Kultur oder Andersgläubigkeit verwerfen kann. Atheisten inbegriffen.

Gerade ist in Hollywood die Oskar Verleihung über die Bühne gelaufen. In Anbetracht der weltweiten Beachtung dieses zwar nicht weltbewegenden Ereignisses aber doch grosser Aufmerksamkeit erheischend, versuche ich diesen, der Kultur zu zu ordnenden Anlass eine gebührende Beachtung zu verleihen.  Für einmal schafften es nicht politische Themen oder verkleidete Wirtschafts Sponsoren zu Titeln der Presse, sondern mutige Frauen, welche die derzeitige Sympathie-Welle zu nutzen vermochten. Herz und Empathie regten selbst hartgesottene Männerherzen und es ist zu hoffen, dass das Kulturleben, weltweit, verkrustete Kriegshetzer zum Nachdenken verleitet und aufzeigt, dass es in unserem Leben für Friedensförderung Platz haben sollte, statt irgendeiner Ideologie anheimeligenden Lebensanschauung Menschen und Natur zu opfern.
Im Staat scheint sich etwas zu regen. Nach jahrelangen Flügelkämpfen, steigt die Hoffnung, dass die Vernunft vor Macht zu siegen beginnt. Zwar sind die Anzeichen nur leicht zu spüren und die Protagonisten, links und rechts kämpfen verbissen um den Rest ihrer Verbohrtheit, diese ins vermeintlich gelobte Land zu retten.  Ewig lassen sich die Bürger nicht täuschen. Irgendeinmal erkennen sie, dass  nur ein ‚Aufeinander Zukommen‘ Bestand hat und das ‚Gelten Lassen der anderen Meinung‘ auch hartgesottene Wutbürger nieder ringt. Leider ist mein Mut, mein angefressener Pessimismus in Schranken zu weisen, gerade in diesem Punkt der politischen Ebene, auf wackligen Füssen. Mein lieber Freund, hier hast Du noch viel Überzeugungsarbeit zu leisten, was auch den Zweck hat, unsere heissen und anregenden Meetings nicht versiegen zu lassen.

Setzen wir Akzente, wo immer wir uns bewegen, lassen wir keine Gelegenheit vorbeiziehen, der schleichenden Gleichgültigkeit Tiefe zu überlassen, welche sie auf Grund unserer bevorzugten und einmaligen  Lage sich einzubohren versucht.

Dein Freund
Maik
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Maik hat den 80. Geburtstag schon hinter sich und lebt im Kanton Luzern

 

 

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Präzision

Eine unvergessliche Lektion in Sachen Präzision erhielt ich von meinem Schulkommandanten in der Rekrutenschule.
»Wenn Sie um 10:00 aufs Kompaniebüro kommandiert sind, müssen Sie sich drei Minuten vorher im Gang vor der Türe einfinden. Dann ordnen Sie ihre Gedanken und bereiten sich auf das Gespräch vor. Punkt 10 Uhr klopfen Sie an, treten Sie ein und melden sich an. Das ist Pünktlichkeit im Militär«. Und Präzision im Leben, fügte ich in Gedanken hinzu.
Diese Lehre ist heute noch in meinem Gedächtnis eingraviert. Sie wird in grossen Teilen von Europa und besonders in der Schweiz peinlich genau angewendet. Zur Erinnerung einige Beispiele.
Die vielen Fahrzeuge des öffentlichen Verkehrs fahren nach einem dichten Fahrplan und sind auf die Minute, zur genannten Zeit am Ort der Bestimmung. Eine Pünktlichkeit, nach der man seine Uhr richten könnte. Was heute natürlich nicht mehr nötig ist. Werden doch viele unserer Uhren von einem Zeitzeichensender per Funk mehrmals im Tag nachgerichtet. Und dies präzis und zeitgerecht.
Bereits im 19. Jahrhundert wurde die Schweizerpräzision unter Beweis gestellt.
Ab Frühling 1882 fährt die Gotthardbahn durch den Gotthardeisenbahntunnel. Damals mit seinen 15 Kilometer Länge, der längste Tunnel der Welt. Das Loch durch das Gotthardmassiv der Alpen wurde von Süden aus Airolo und von Norden aus Göschenen in Angriff genommen. Mit viel Einsatz von Menschenkraft, mit Schlagbohrmaschinen und einer Million Kilogramm Dynamit wurden beide Stollen, der eine von Süden, der andere von Norden, vorangetrieben. Ende Februar 1880 erfolgte der eigentliche Durstich. Die beiden Baustellen trafen aufeinander. Die Abweichungen der Vermessung waren vernachlässigbar klein. Betrugen sie doch seitlich nur 33 Zentimeter und in der Höhe bloss 5 Zentimeter. Das war eine Meisterleistung der damaligen Ingenieurs- und Vermessungstechnik. Mit einfachen Instrumenten, dem Messband und dem Theodoliten, ohne Laser, ohne GPS wurde diese Genauigkeit erreicht. Präzision vom Feinsten. 5 Zentimeter daneben auf 750´000 Zentimeter Tunnelstrecke. Besser denn 0,01 Promille!
Uns Schweizern wurde die Präzision mit der Muttermilch eingegeben.
In der Schule musste der Titel eines Aufsatzes mit einem Lineal, genau mit einem Zwischenraum eines Viermillimeterhäuschens unterstrichen werden.
Im Werkunterricht mussten die Seitenwände einer Schuhputzkiste im rechten Winkel genau zusammenpassen. Wir wurden zur Präzision erzogen, bis wir sie im Blut hatten. Heute noch, sind wir stolz darauf.
Da besteht die Gefahr überheblich zu werden. Massvolle Bescheidenheit wäre hier am Platz. Präzision über alles ist eben nicht alles! Die strickte Genauigkeit hat, wie vieles im Leben, auch eine Kehrseite. Von ihr wird viel zu wenig gesprochen. Es braucht auch Toleranz und Augenmass. Toleranz bedeutet in diesem Zusammenhang, Präzision mit vertretbaren Abweichungen. Diese sind dann ihrerseits wieder präzis definiert. Wenn in allen Lebenslagen zu fest auf höchste Präzision gepocht wird, führt das zur Starre und zur Unbeweglichkeit, letztendlich zur Kreativitätslosigkeit. Präzision sollte nur dort zur Anwendung kommen, wo sie wirklich gebraucht wird. So präzise wie nötig und nicht so präzise wie möglich.
Zehn Minuten zu spät ins Kino ist immer noch gut. Der Hauptfilm beginnt erst nach den Vorschauen und Reklamen, welche knapp 20 Minuten in Anspruch nehmen. Beim Kauf eines T-Shirt welches eine Nummer zu gross ist, kann man immer noch gut aussehen.
An den Hochschulen und in den Studentenverbindungen trifft man heute noch das Akademische Viertel bei Zeitangaben an. Im Vorlesungsverzeichnis steht, dass die Lektion um 11 Uhr beginnt. In Wirklichkeit startet die Vorlesung um 11 Uhr 15. Diese Gewohnheit stammt aus den Anfängen des Universitätsbetriebs. Über viele Jahrhunderte fand der Unterricht in den Privaträumen der Professoren statt, die verstreut in der Universitätsstadt lagen. Das wesentliche Zeitmass in den Städten bestimmte sich nach dem Glockenschlag der Turmuhren und später des Stundenschlags der Wanduhren. Nach dem Stundenschlag hatten die Studenten noch Zeit, den Weg zu den Lehrveranstaltungen zurückzulegen. Ein guter Trick um Toleranz und Präzision unter einem Hut zu bringen.
In einer Firma in London, die zu unserem Konzern gehörte, erschien der Chef konsequent präzis eine Viertelstunde später als eingeladen zur Sitzung. Alle Beteiligten wussten das und erschienen innerhalb dieser viertelstündlichen Karenzzeit, zwischen 10 Uhr und 10 Uhr 15. So hatte man noch einen Augenblick Zeit ein paar Worte mit den Kollegen zu wechseln. Sogar noch einen Moment, ein strategisches Vorgehen abzusprechen, um ein Traktandum durchzubringen.
Es geht auch anders. Das erlebte ich mit einer Firma die unser Konzern in Brasilien hatte. Ich besuchte den Betrieb alle vier Monate. Immer wurde ich auch ausserhalb der Arbeitszeit bei Freunden zum Abendessen eingeladen. »Komm um 20 Uhr vorbei« lautete die Einladung. Wehe dem Gast der präzis zur vorgegeben Zeit an der Haustüre klingelt. Er würde den Hausherrn unter der Dusche überraschen und die Gastgeberin in der Küche mächtig stören. In Brasilien bedeutet »Komm um acht vorbei« »Ja nicht vor Viertel vor neun.« Hätten mich meine brasilianischen Schweizer nicht ins Bild gesetzt, ich wäre präzis in diese Zeitfalle getreten.
Dass ein Produktionsroboter in einer Autofabrik genau und präzis arbeiten soll, ist eine unverrückbare Bedingung. Dass die Teilnehmer des öffentlichen Verkehrs den Fahrplan genau einhalten, ist sehr angenehm, aber keineswegs ein Muss. Es kommt immer wieder zu Verspätungen. Ärgerlich vielleicht, aber kein Drama.
Tatsache ist, dass in allen Kulturen Normen darüber existieren, was »pünktlich« und was »zu spät« ist. Wie präzise man eine Verabredung einhalten soll. Ab wann Menschen Verspätung als unhöflich empfinden, ist höchst unterschiedlich. Wir Schweizer erweisen uns da in interkulturellen Vergleichen als besonders empfindlich. Hierzulande erscheint den meisten ein Viertelstündchen als gerade noch akzeptierbar.
Wer souverän sein will, muss pünktlich sein.
Das Leben ist ein Mix aus Achtsamkeit und Augenmass. Das abzuwägen ist eine Fähigkeit welche zur schönen Lebensgestaltung führt. Vorausgesetzt man ist bereit, die Verantwortung für den getroffenen Beschluss zu übernehmen.  

Genau sein, wenn es darauf ankommt, locker sein, wann immer es geht.

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