Précision

 

 

 

 

C’est à l’école de recrues que mon commandant m‘ a donné une directive inoubliable à ce sujet.„Lorsque vous êtes convoqué au bureau de la compagnie pour 10:00, il faut vous rendre au couloir devant la porte trois minutes avant. Vous aurez le temps de vous concentrer sur l’entretien à venir. A 10 heures précises vous frappez à la porte, entrez et vous présentez. Voilà ce que c’est que la ponctualité militaire“. Et la précision dans la vie courante, ai-je ajouté en pensée.Cet enseignement reste gravé dans ma mémoire jusqu’à ce jour. Il est appliqué rigoureusement dans une grande partie de l’Europe et surtout en Suisse. Voici quelques exemples pour mémoire
Les nombreux véhicules des transports en commun respectent leurs horaires chargés et se présentent aux destinations prévues à la minute près. Une ponctualité qui pourrait servir à régler sa montre. Ce qui n’est d’ailleurs plus nécessaire puisqu’une grande partie de nos montres est désormais ajustée par transmission radio plusieurs fois par jour. Précise et ponctuelle.
La précision suisse a fait ses preuves dès le 19. siècle.
Depuis le printemps 1882 les trains traversent le tunnel du St. Gothard. Avec sa longueur de 15 km le tunnel le plus long du monde de cette époque. L’excavation à travers le massif alpin du St. Gothard fut lancée au sud à Airolo et au nord à Göschenen. A l’aide de beaucoup de force humaine, de perceuses à percussion et un million de kilogrammes de Dynamite, les deux galeries furent creusées simultanément. Le percement proprement dit a eu lieu à la fin février 1880. Les deux chantiers se sont rejoints. Les déviations de mesurage furent négligeables. En effet, les différences n’étaient que de 33 centimètres en largeur et 5 centimètres en hauteur. Un chef-d’œuvre d’ingénierie et de technique de mesurage de ces temps-là. Cette précision fut obtenue avec des instruments simples, le mètre ruban et le théodolite, sans Laser et GPS. De la précision au niveau le plus raffiné. 5 centimètres de décalage sur 750’000 cm de longueur de tunnel, soit moins de 0.01 pour mille.
Nous autres Suisses avons reçu le culte de la précision avec le lait maternel. A l’école, le titre d’une rédaction devait être souligné à la règle à une distance exacte d’un carré de quatre millimètres. Aux travaux pratiques, les parois d’une caisse de cirage devaient s’ajuster exactement à angle droit. Nous avons été habitués à la précision jusqu’à ce qu’elle nous passe dans le sang. Nous en sommes fiers encore aujourd’hui.
Le risque de devenir prétentieux nous guette. Une certaine modestie serait souhaitable. La précision au-dessus de tout n’est pas le summum! L’exactitude stricte a, comme beaucoup de choses dans la vie, un revers de médaille. On en parle d’ailleurs trop rarement. Il faut aussi de la tolérance et de la jugeote. Dans ce contexte, tolérance signifie précision avec des écarts acceptables. Lesquels sont de leur côté définis avec précision. En insistant trop sévèrement sur une précision maximale en toutes circonstances, on aboutit à l’inertie, l’immobilisme et finalement à l’absence de créativité. Limiter la précision aux situations qui la nécessitent. Aussi précis que nécessaire et non aussi précis que possible.
En allant au cinéma, un retard de dix minutes n’est pas grave. Le grand film ne commence qu’après les bandes-annonce et la publicité qui durent dans les 20 minutes. Lors de l’achat d’un T-shirt d’une unité de taille trop grande on a des chances de rester présentable.
Aux universités et les corporations d’étudiants on trouve encore le quart d’heure académique traditionnel. D’après le programme des cours la leçon débute à 11 heures. En réalité elle commence à 11 h 15. Cette habitude date des débuts de l’enseignement universitaire. Pendant des siècles, les séances eurent lieu dans les locaux privés des professeurs, répandus dans la ville universitaire. La référence horaire dans les villes fut le son de cloche des tours de l’horloge et, plus tard, des horloges murales. Après le coup horaire, les étudiants disposaient du temps nécessaire pour rejoindre le lieu de l’enseignement. Une bonne façon de concilier précision et tolérance.
A Londres, dans une société qui faisait partie de notre groupe, le chef faisait son apparition aux réunions systématiquement avec exactement un quart d’heure de retard. Tout le monde le savait et les gens concernés arrivaient pendant ce délai de carence d’un quart d’heure, entre 10 heures et 10 heures 15. Ils disposaient donc d’un moment pour échanger quelques mots avec les collègues. Même de quelques instants pour se mettre d’accord sur une stratégie visant à faire passer un sujet de l’ordre du jour.
Il y a donc d’autres façons qui fonctionnent bien. Je l’ai vécu au Brésil, dans une autre société de notre groupe. Je visitais cette entreprise tous le quatre mois. En dehors du travail j’étais toujours invité à dîner chez des amis. „Passe nous voir à 20 heures“ disait l’ami. Malheur à l’invité qui sonne à la porte précisément à l’heure dite. Il surprendrait l’hôte sous la douche et dérangerait la maîtresse de maison importunément dans la cuisine. Au Brésil „passe à huit heures“ veut dire „surtout pas avant neuf heures moins le quart“. Si mes amis suisses brésiliens ne m’avaient pas mis au courant, je serais tombe dans ce piège horaire avec précision.
Qu’un robot dans une usine d’automobiles travaille avec précision est une condition incontournable. Que les transports publiques respectent leurs horaires avec précision est agréable mais pas impératif. Des retards arrivent de temps en temps. Ennuyeux peut-être, mais pas un drame.
Le fait est que des normes existent dans toutes les cultures qui définissent les notions „ponctuel“ et „trop tard“. Avec combien de précision il faut respecter un rendez-vous. Il y a de grandes différences dans la limite à partir de laquelle on ressent un retard comme malpoli. En comparaison avec d’autres cultures nous autres Suisses apparaissons comme particulièrement sensibles. Dans notre pays, les habitants considèrent un petit quart d’heure comme tout juste acceptable.
Pour être sûr de soi il faut être ponctuel.
La vie est un mélange de vigilance et de jugeote. L’aptitude à trouver l’équilibre mène à la belle vie. A condition d’être prêt à engager sa responsabilité pour les décisions prises. 

Etre précis quand il le faut, détendu dès que c’est possible.

 

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Kaputt

 

Die Feiertage sind vorbei. Ich sitze in meiner Bastelwerkstatt mit einem modernen Nachttischlämpchen vor mir. Es hat den Geist aufgegeben. Wie es so ist, nach der Vielfalt der Festtagsereignisse besteht ein echtes Bedürfnis nach Musse. Nach einer terminlosen Zeit ohne Erledigungsdruck. Kleine Instandstellungsarbeiten können jetzt ohne Stress in Angriff genommen werden. Funktionsuntüchtige Beleuchtungskörper waren für mich immer schon Gegenstand von Instandsetzung ohne fremde Hilfe. Die Welt war, als die Kinder noch klein waren, dafür besonders gut eingerichtet. Auch damals gab die Nachttischbeleuchtung gelegentlich den Geist auf. Nicht nur war die Glühbirne durchgebrannt. Defekte Kontakte, kaputte Schalter oder wacklige Stecker waren zu ersetzten. In der EPA, dieses Warenhaus gibt es schon lange nicht mehr, gab es eine grosse Verkaufsfläche für elektrisches Installationsmaterial. Jeder Erdenbürger, der nicht gerade zwei linke Hände hatte, konnte mit dem angebotenen Material nahezu alle elektrische Gerätschaften wieder zum Laufen bringen.
War dann das Nachtlichtchen der Tochter wieder intakt, gab es nur glückliche Familienangehörige. Die Tochter, weil sie wieder im Bette ihre Bücher lesen konnte. Der Vater, weil es ihm gelungen war, mit seiner eigenen Hände Werk das Malheur zu beheben und die Mutter, weil sich der Seelenfriede in der Gemeinschaft wieder eingestellt hatte.
Meistens begann ein solcher Prozess mit der Feststellung: »Papi, meine Lampe ist kaputt!« Im Gegensatz wie wir heute denken, war damals die Lampe nicht hoffnungslos kaputt. Nicht zerstört und auch nicht am Ende ihres Lebens. Die Lampe funktionierte nur nicht mehr. Vom Vater, die Autorität Kaputtes wieder in Stand zu stellen, wurde erwartetet, dass er die Lampe reparieren würde. Kaputt war so etwas wie krank, auf Heilung wartend. Als die Kinder noch sehr klein waren und noch nicht einmal richtig sprechen und reden konnten, war bei ihnen schon eines klar: wenn etwas kaputt war, konnte Papi es flicken. In der damaligen Kindersprache hiess das: »Papi bicks!« Papi flickts! Papi kann das flicken. In der Regel lag dann eine Spielzeugente aus Holz auf meinem Schreibtisch. Sie hatte nur noch drei Räder. Ein Rad fehlte. Sie konnte nicht mehr an einer Schnur gezogen, durch die Stube watscheln. Als das vierte Rad im Spielzimmer gefunden war, war auch der Schaden schnell behoben. Bei der Gelegenheit wurde auch noch die Schnur ersetzt. Die Ente war nicht nur repariert, sie war geheilt. Es war bei uns bald Allgemeinwissen, dass Dinge kaputtgehen konnten. So auch der Küchenmixer, der Plattenspieler, der Haarföhn, alles ging ab und zu kaputt. Später kam das Fahrrad dazu. Was für eine Quelle der möglichen Instandstellungen. Die Beleuchtung, der Pneudruck, das Schutzblech und vor allem die Kette, die schwarz und fett immer wieder für Ärgernis sorgte. Alle diese Defekte wurden mit dem Sammelbegriff »kaputt« in den Wortschatz aufgenommen. Damit hatte das Wort kaputt eine, weit über die banale Bedeutung den Dienst aufgegeben zu haben, höhere Bedeutung erlangt. Der Gegenstand war ausser Gefecht. Er musste bloss repariert werden. Papi bicks!
Ich sitze immer noch da mit der kaputten, modernen Nachttischlampe auf dem Schoss. Mir dämmert, dass heute der Begriff »kaputt« den Übergang zur Erneuerung nicht mehr beinhaltetet. Diese meine Lampe war quasi aus einem Stück produziert und verschweisst. Weder ich, noch ein Spezialist waren in der Lage die Heilung durch Reparatur herbeizuführen. Diese Lampe ist echt kaputt, unheilbar tot. Es gibt nur noch Wegwerfen und eine Neue kaufen.
Irgendwie sind wir und vor allem unsere Kinder, erfahrungsärmer geworden. Es gilt nur noch alles oder nichts. Das Behagen selber etwas wieder hergestellt zu haben ist dahin. Mir blieb nichts anderes übrig. Ich habe eine neue Lampe gekauft.
Auf dem Heimweg kam ich an einem Flohmarkt vorbei. Dort habe ich mir einen alten Wecker gekauft. Ein Wecker mit zwei grossen Glocken, welche, wenn sie losgehen, das ganze Haus aufschrecken. Das Läutwerk funktionierte nicht mehr. Zu Hause, voller Wonne, habe ich die Uhr auseinandergenommen. Das Zahnradwerk geputzt und die Glocke geflickt. Welch eine Beglückung! Dankbar tickt sie jetzt auf meinem Schreibtisch. Papi bicks!

 

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PS: Dieser Monat ist Blue Moon am 31. (siehe auch meine Kolumne vom 22. Oktober 2016).
Der nächste Blue Moon ist schon am 31. März 2018
Blue Moon („Blauer Mond“) ist im englischen Sprachraum landläufig die Bezeichnung für einen zweiten
Vollmond innerhalb eines Monats. In der Umgangssprache meint man mit dem Spruch Once in a blue moon entsprechend etwas sehr Seltenes.

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Cassé

Les jours de fête sont passés. Installé dans mon atelier de bricolage, j’ai en face de moi une petite lampe de chevet moderne. Elle a rendu l’âme. Comme d’habitude, la multitude de festivités a créé un besoin réel de calme et de détente. D’une période sans engagements et délais à respecter. C’est le moment de s’occuper sans stress de petits travaux de remise en état. Depuis toujours, les luminaires défectueux ont été l’objet de réparations par moi-même sans aide extérieure. Quand les enfants furent encore petits, notre environnement s’y prêta particulièrement bien. Des lampes de chevet tombaient en panne. Non seulement à cause d’ampoules grillées. Des contacts défectueux, des commutateurs défaillants ou des fiches branlantes devaient être remplacés. L’Uniprix, un grand magasin qui n’existe plus depuis longtemps, proposait un large choix de matériel électrique. Il permettait à tout être humain, s’il n’était pas trop maladroit, de remettre en marche presque tout appareil électrique.
Une fois la lampe de chevet de la fille réparée, toute la maisonnée fut heureuse. La fille parce qu’elle pouvait à nouveau lire ses livres au lit. Le père parce qu’il avait réussi à éliminer la panne de ses mains et la mère parce que la paix du ménage était rétablie.
Généralement la procédure fut lancée par un appel: „Papa, ma lampe est cassée!“. Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui, on ne considérait pas la lampe comme définitivement fichue. Ni perdue ni à la fin de son existence, mais simplement hors service. On s’attendait à ce que le père, l’autorité en élimination de pannes, réparerait la lampe. Etre cassé était un genre de maladie qui attendait d’être guérie. Quand les enfants furent encore très jeunes et ne savaient à peine parler, une chose était claire pour eux: si une panne se produisait, papa pouvait la réparer. Dans leur langage d’enfant cela donnait „papa lépare!“, papa le répare. Papa est capable de dépanner. Je trouvai alors un jouet, un canard en bois, sur mon bureau. Il n’avait plus que trois roues. Une roue manquait. Il ne pouvait plus, tiré par une ficelle, se dandiner à travers le salon. Une fois la quatrième roue retrouvée dans la chambre à jouer, le dépannage était vite fait. Même en saisissant l’occasion pour remplacer la ficelle. Le canard n’était pas seulement réparé, il était guéri. Bientôt il était de notoriété courante chez nous que des objets pouvaient tomber en panne. Ainsi le mixeur, le tourne-disque, le sèche-cheveux, tout pouvait se casser de temps en temps. Plus tard, le vélo s’ajoutait à la liste. Quelle source de réparations possibles. L’éclairage, la pression des pneus, le garde-boue et surtout la chaîne, noire et graisseuse, n’arrêtaient pas de nous embêter. Tous ces défauts sont passés dans notre vocabulaire sous la désignation „cassé“. Ce mot, en dépassant le sens banal d’avoir cessé de fonctionner, a pris ainsi une signification bien plus importante. L’objet était hors service et attendait d’être réparé. Papa lépare!
Me voilà toujours en face de la lampe de chevet moderne cassée. Je commence à me rendre compte que, de nos jours, le terme „cassé“ ne contient plus l’alternative de remise à neuf. Ma lampe a été fabriqué quasiment en une seule pièce et soudée. Ni moi-même ni un spécialiste n’est capable de la faire guérir par réparation. Cette lampe est réellement fichue, incurablement morte. Il ne reste plus qu’à la jeter et d’acheter une neuve.
Dans un sens nous, et surtout nos enfants, subissons un appauvrissement d’expérience. „Tout ou rien“ est désormais la devise. La satisfaction d’avoir réussi une réparation soi-même a disparu. Je n’avais pas le choix. J’ai acheté une lampe neuve.
Sur le chemin du retour je suis passé devant un marché aux puces. J’y ai acheté un vieux réveil. Un réveil équipé de deux grosses cloches qui, lorsqu’elles se déclenchent, font sursauter toute la maisonnée. Le mécanisme de la sonnerie ne fonctionnait plus. Arrivé à la maison, j’ai démonté cette horloge avec grand plaisir. Nettoyé l’engrenage et réparé la sonnerie. Quel bonheur! Désormais elle se trouve sur mon bureau, montrant sa reconnaissance par son tic-tac tranquille. Papa lépare!

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PS: Une lune bleue aura lieu le 31 de ce mois. (Voir ma chronique du 22 octobre 2016).
La prochaine se manifestera déjà le 31 mars 2018.
Dans les régions anglophones, Blue Moon (lune bleue) signifie l’apparition de deux pleines lunes dans le même mois. En langage courant, l’expression Once in a blue moon désigne un évènement très rare.

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Neujahr 2018

 

Wieder steht ein Neues Jahr vor der Tür.
Wieder ist es Zeit für einen Rückblick auf das Vergangene.
Aus dem Dickicht der Informationen und Ereignissen möchte ich heute ein paar besondere Geschehnisse beleuchten.
Mir fällt auf, wie die Schweiz, inmitten des schlingernden, europäischen Kontinents, sich so hervorragend hält. Die Schweiz kennt kaum Katastrophen und Krisen. Die Schweiz ist, in aller Bescheidenheit, ein Erfolgsmodell! Warum eigentlich? Was ist es, dass unser Land so stark macht?
Da ist einmal die Abneigung gegenüber hochtrabende «man-sollte» Ansprachen, gegen Lippenbekenntnissen und leeren Worthülsen. Wer bei uns etwas erreichen will muss konkret sein.
Zweitens ist es das abgrundtiefe Misstrauen gegenüber diffusen Ideologien und phantastischen Zukunftsversprechen. Unsere Zukunft wird nicht erträumt. sie wird erarbeitet.
Schliesslich kommt da noch der seit Generationen weitergegebene Wille mit Ausdauer und Präzision zu arbeiten.

In einem Satz: «Konkret und zäh an die Zukunft arbeiten.»

Im verflossenen Jahr wurde diese Maxime stetig umgesetzt. Ein paar herausgegriffene Beispiele mögen dies erläutern.
Der Nobelpreis an der Uni in Lausanne an Prof. Jacques Dubochet. Über Jahre hat er mit Ausdauer an sein Forschungsziel gearbeitet. Im Nebenamt ist er auch Lokalpolitiker und Gemeinderat von Morges VD. Welche Gemeinde kann schon für sich beanspruchen einen Nobelpreisträger in seinen Reihen zu haben? Damit hat die Schweiz bis heute 28 Nobelpreisträger!
Nicht nur in den akademischen Sphären, auch im Gewerbe wurde dieses Jahr an der Erfolgsgeschichte unseres Land gearbeitet. Achtunddreissig junge Berufsleute nahmen am internationalen Berufswettbewerb in Abu Dhabi teil. Sie brachten elf Gold-, sechs Silber- und drei Bronzemedaillen, dazu dreizehn Diplomen und drei Zertifikaten mit nach Hause.
Swissloop ist der Projektname für die Konstruktion einer auf Magnetschwebetechnik basierende Rohrpost für Menschen und Waren. Ein solches Transportsystem wurde von Studenten der ETH Zürich gebaut. In Los Angeles fand dieses Jahr zum zweiten Mal, ein internationaler Wettbewerb statt. Dort wurden die hochmodernen Vehikel getestet. 27 Teams von Universitäten aus der ganzen Welt waren am Start. Die Studies aus Zürich schlossen mit dem hervorragenden dritten Platz ab. In Zukunft sollte es möglich werden, mit einer solchen Rohrpost in 15 Minuten von Zürich nach Genf zu reisen.
Im Weitern waren da noch Roger Federer. Er wurde mit dem Ehrendokotorat der medizinischen Fakultät der Uni Basel geehrt. Wohl der erste und einzige promovierte Tennisprofi. Aber auch Dr. Beat Richner, Beatocello, Claude Nicolliers, Bertrand Piccard und Emma Cinagrossi müssen erwähnt werden. Diese elfjährige Schülerin Emma aus Uster kennt wohl niemand. Und doch gewann sie im Roboterwettbewerb den ersten Preis mit einen zeichnenden Roboter.

Ob Handwerker, Tennisprofi oder Astronaut, Hochschullehrer oder Schüler, sie alle tragen dazu bei und mit ihnen die allermeisten Bürger, die Schweiz  auf ihrem Erfolgsweg weiter zu bringen.
Jetzt verstehen wir alle wirklich, warum die Schweiz den zweiten Platz der wettbewerbsfähigsten Staaten der Welt nach Hongkong und vor Singapur und den USA einnimmt.
Auch im kommenden Jahr, werden wir Schweizer weiter unsern Wohlstand hegen und pflegen. Das es auch gelingen wird, liegt in unseren Händen.
Das Alte Jahr ist bald vergangen. Ein neues Jahr beginnt. Für 2018 wünsche ich allen eine gute Zeit. Liebe Leserin, lieber Leser, haben Sie auch im nächsten Jahr viel Freude in unserem Land zu leben. Mögen die 365 Tage, die es für uns bereithält, Ihren Alltag erhellen. 

Ein frohes und glückliches neues Jahr!
Bliibud gsund und nämeds nit zschwär!

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Nouvel an 2018

 

Voici une nouvelle année qui s’annonce.
Il est à nouveau temps de jeter un regard sur le passé.
Dans le maquis d’informations et d’évènements passés j’ai choisi quelques sujets que je voudrais commenter aujourd’hui. Je suis impressionné par la stabilité que la Suisse manifeste au milieu du continent européen vacillant. La Suisse ne connaît guère de catastrophes ou de crises. En toute modestie soit dit, la Suisse est un modèle de réussite! Pourquoi, en fait? Qu’est ce qui rend notre pays si fort?
D’abord, il y a la réticence générale à l’égard de discours „on devrait“ ronflants, de déclarations du bout des lèvres et autres palabres vides de sens. Qui veut réussir chez nous, doit d’être concret.
Deuxièmement, nous nous méfions profondément d’idéologies diffuses et de promesses d’avenir fantaisistes. Notre futur ne se construit pas par des rêves, mais par du travail.
Finalement, nos ancêtres nous ont transmis la volonté de travailler avec endurance et précision.

En résumé: „Travailler concrètement et fermement pour l’avenir“.

Cette maxime a été appliquée pendant l’année écoulée de manière constante. Voici quelques exemples représentatifs.
Le prix Nobel du prof. Jacques Dubochet à l’université de Lausanne. Il a travaillé avec persévérance pendant des années sur son objectif de recherche. Accessoirement il s’occupe de politique locale et remplit la fonction de conseiller municipal de la commune de Morges VD. Quelle autre commune peut se flatter de compter un lauréat du prix Nobel dans son conseil? Ainsi, la Suisse réunit à ce jour un total de 28 lauréats du prix Nobel.

Non seulement dans les sphères académiques mais aussi dans les professions artisanales on a contribué cette année à l’histoire de réussite de notre pays. Trente-huit jeunes professionnels de l’artisanat ont participé au concours international des métiers à Abi Dhabi. Ils ont ramené onze médailles d’or, six d’argent et trois de bronze en plus de treize diplômes et trois certificats.
Swissloop est le nom d’un projet visant la construction d’un convoyeur pneumatique pour marchandises et humains, fondé sur la sustentation magnétique. Un tel système de transport a été construit par des étudiants de l’école polytechnique de Zürich. Ils ont participé au deuxième concours international de Los Angeles où les réalisations ultra-modernes furent testées en réel. 27 équipes venant d’universités du monde entier se sont présentées. Les étudiants de Zurich ont obtenu une remarquable troisième place.
A l’avenir, un tel convoyeur pneumatique devrait réduire à 15 minutes la durée du déplacement de Zurich à Genève.
Ensuite nous avons Roger Federer. Il a reçu le titre de docteur honoris causa de la faculté de médecine de l’université de Bâle. Probablement le premier et unique professionnel de tennis ainsi honoré. Mais il faut mentionner également des personnalités comme Dr. Beat Richner, Beatocello, Claude Nicolliers, Bertrand Piccard et Emma Cinagrossi. Cette Emma, élève de onze ans d’Uster, n’est guère connue. Pourtant elle a gagné le premier prix lors d’un concours suisse de robots avec un robot dessinateur.  

Qu’ils soient artisan, tennisman, astronaute, professeur d’université ou élève, ils accompagnent tous, et avec eux la plupart des citoyens, la Suisse sur son chemin de la réussite.
Désormais nous comprenons tous pourquoi la Suisse occupe la deuxième place du classement mondial des états les plus compétitifs, après Hongkong et avant Singapour et les USA.
Dans l’année à venir, nous-autres suisses continuerons à chérir et prendre soin de notre prospérité. La réussite ne dépend que de nous.
L’année actuelle est bientôt terminée. Une nouvelle année commence. Je souhaite à tous de passer du bon temps en 2018. Cher lecteur, chère lectrice, continuez cette année à vous réjouir de vivre dans notre pays. Que les 365 jours à venir éclairent votre quotidien.

Une bonne et heureuse nouvelle année!

Bliibud gsund und nämeds nit zschwär!
(Restez en bonne santé et ne vous faites pas trop de soucis!)

 

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Sommerzeit

 

Wie kommt einer dazu im tiefsten Winter etwas über die Sommerzeit zu schreiben? Gerade jetzt wo die Tage so kurz und die Abende so dunkel sind, möchte ich schon jetzt einen Blick in die Zukunft, in den Sommer werfen.
Am letzten Samstag im Oktober war es so weit. Die Uhren mussten auf die Winterzeit umgestellt werden. Wie geht das schon? Eine Stunde voraus? Eine Stunde zurück? Jedes Mal muss ich mir diese Frage stellen. Mein Unwissen wurde schliesslich durch eine sehr aussagefähige Grafik in unsere Tageszeitung «Zürcher Oberländer» entfernt. Ab heute ist dieses Problem gelöst. Ich weiss für immer wann es eine Stunde mehr oder eine Stunde weniger braucht. Mit einer guten Eselsbrücke half mir ein Freund aus Luzern. Sein Merksatz heisst FF / HH [Frühling fürschi / Herbst hinterschi.].
So ein Haushalt hat einfach zu viele Uhren! Eine Stunde zurück für den Backofen und für den Wecker. Achtgeben bei der Pendüle. Da kann ich nicht einfach eine Stunde zurückdrehen. Ich komme nicht umhin dreiundzwanzig Stunden nach vorn zu schrauben. Sonst fällt das Schlagwerk aus dem Takt. Beim Fernseher ist kein Eingriff nötig. Das macht die Funkuhr aus Frankfurt automatisch. Habe ich noch weitere Funkuhren? Beim PC sicher. Aber bei der Gartenbeleuchtung? Läuft diese Schaltuhr per Funk? Die Heizung nicht vergessen.
Herrschaft, ist das kompliziert!
Nach einer Stunde ist es so weit. Alle Uhren sind zurückgestellt. Stimmt nicht. Die Beleuchtung des Aquariums habe ich vergessen. Die Uhr im Auto kommt morgen dran. Das nimmt kein Ende!. Da liegen noch zwei mechanische Armbanduhren in der Schublade. Uhren umschalten ist ganz schön stressig. Jetzt brauche ich einen Whisky. Das alles geschah an jenem Samstagabend. In der Nacht zum Sonntag wurden auch noch die Uhren an den Kirchtürmen und in den Bahnhöfen umgestellt.
Es ist wieder Winterzeit.
Während des Zweiten Weltkriegs, so erinnere ich mich, wurde schon einmal die Sommerzeit eingeführt. Das, mit dem Argument, elektrischen Strom zu sparen. Wenn die Abende länger hell bleiben, wird weniger Strom konsumiert. Das Tageslicht würde so besser genutzt. Nach dem Krieg wurde die Uhrumstellung wieder eingestellt. 1973, in der Ölkrise stiegen die Energiepreise drastisch an. Energiesparen war  angesagt und damit die Sommerzeit wieder eingeführt. Allerdings sehr zögerlich. Zuerst war Frankreich allein, quasi als Pionier. Ab 1980 war es dann so weit, dass die meisten europäischen Staaten sich für die Einführung Sommerzeit/Winterzeit entschlossen. Immer mit der Begründung Energie zu sparen. So blieb es bis heute.
Die Schweiz hatte sich erst 1981 entschlossen mit Europa mitzumachen. Im Jahr davor 1980, war sie eine Zeitinsel. Als einziges Land hatten die Bauern durchgesetzt, keine Sommerzeit einzuführen. Das hatte chaotische Folgen. Man denke nur an die grenzüberschreitenden Fahrpläne der Eisenbahnen. Inzwischen hat sich die Situation entspannt. Alle haben sich daran gewöhnt und stellen zweimal im Jahr ihre Uhren um.
Und doch, so zufrieden sind die Bürger mit diesem Zeitregiment nicht. Es mehren sich die Diskussionen darüber, wie sinnvoll der zweimal jährliche Wechsel unseres Tagesrhythmus wohl ist. Langsam entsteht etwas Widerstand. Die Zeitumstellung sollte abgeschaft werden. Neues Problem: welche Zeit soll als Dauerzeit gelten? Natürlich gibt es darüber geteilte Ansichten. Einige halten eine permanente Standardzeit,heute allgemein als Winterzeit bekannt, für sinnvoll, andere plädieren für eine dauerhafte Sommerzeit.
Die Sommerzeit wird immer beliebter. Lange Abende, späte Sonnenuntergänge, sorgen für einen ausgedehnten Feierabend. Sonnenschein bis 22:30 Uhr. Viele fragen sich heute, besonders da die erwartete Energieeinsparung kaum Wirkung zeigte, warum sollten wir nicht das ganze Jahr Sommerzeit haben.
Damit waren die Positionen bezogen. Zwei Lager stehen sich gegenüber. Die einen für, die andern gegen die Sommerzeit. So oder so, die Zeitumstellung muss abgeschafft werden. Darin sind sich Befürworter und Gegner einig.
Welche Variante aber, ist die bessere? Ständige Sommerzeit oder dauerhafte Winterzeit? Das Licht am Morgen, als Taktgeber für die innere Uhr ist besonders wichtig. Das spricht für die Winterzeit. Zudem ist die Winterzeit die Standardzeit und entspricht am besten dem natürlichen Tag-Nacht-Wechsel im Jahresverlauf.
Jeder der berufstätig ist und nicht gerade um 16 Uhr Feierabend hat, ist jedoch froh wenn er wenigstens nach der Arbeit noch eine Weile Tageslicht geniessen und etwas unternehmen kann! Was nützt es einem denn, dass es morgens um 4 Uhr schon hell wird, wenn die Arbeit erst um acht Uhr dreissig beginnt? Oft bringen die Gegner das Argument der körperlichen Belastung durch die Zeitumstellung ins Spiel. Allerlei Wehwehchen werden ins Feld geführt. Kopfweh, Konzentratiosschwäche oder Schlaflosigkeit. Die selben Personen und zigtausende dazu, nehmen den Jetlag und die Störung des Schlaf-Wach-Rhythmus klaglos in Kauf, wenn sie in die Ferien fliegen und spielend vier Zeitzonen hinter sich lassen. Die zweimal im Jahr lediglich eine Stunde ist – wenn man sich vernünftig drauf einstellt – eine Lappalie und wiegt als Pseudo-Negativargument keineswegs die Vorteile für das Heer der tagsüber arbeitenden Menschen auf!
Ich bin auch für Beibehaltung der Sommerzeit während des ganzen Jahres.
Die Sommerzeit erhöht die Lebensqualität mit mehr Freizeit in der frischen Luft. Die Arbeit macht mehr Spass, wenn man abends noch Zeit im Freien verbringen kann. Im Winter könnten dann alle eine Stunde mehr Helligkeit am Nachmittag sehr gut gebrauchen!
Es wäre in der Schweiz nicht normal, würde da nicht heftig debattiert und kritisiert. Die Sommerzeit steht dabei mehr in der Kritik als die Winterzeit. Das empfinde ich mehr als ein Palaver in der Presse und ein Geplauder unter Politikern. Brauchbare Gegenargumente sehe ich keine.
Allen diesen guten Gefühlen zum Trotz, es ist sehr unwahrscheinlich, dass sich etwas ändern wird. Man bedenke: alle Mitgliedstaaten der Europäischen Union, des Europäischen Wirtschaftsraums und viele andere assoziierten Staaten wie Andorra, Vatikanstaat oder die Schweiz haben sich der Sommerzeit verschrieben. Eine Änderung des bestehenden Systems bedingte eine einstimmige Übereinstimmung aller Beteiligten. Es bräuchte einen enormen politischen Druck, um diese Einstimmigkeit zu erreichen. Davon ist nichts zu spüren. Mehr als ein Bisschen jammern auf hohem Niveau liegt nicht in der Luft. Somit kommt der Gegenstand auch nicht auf die politische Agenda. Also werden wir weiterhin, wie 1980 beschlossen, Sommerzeit und Winterzeit haben. Leider!
Wem das nicht gefällt hat genau zwei Möglichkeiten. Entweder er passt seinen Lebensrhythmus an Länder an, die noch weiter westlich in der Zeitzone leben, zum Beispiel Portugal. Dort wird frühestens um 21 Uhr zu Abend gegessen. Über Tag gibt es eine Siesta und die Arbeit beginnt dort morgens später als bei uns. Oder er simuliert sich passendere Sonnenauf- und -untergänge selbst, setzt sich morgens am Arbeitsplatz vor eine Lichttherapielampe und läuft abends mit Sonnenbrille herum.
Der Blick in die Zukunft, mitten im Winter hat sich gelohnt, auch wenn sich nichts ändern wird. So werden wir alle in vier Monaten die Uhren wiederum umstellen. Sommerzeit.

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Heure d’été

 

Comment peut-on traiter ce sujet estival en plein hiver? C’est justement cette saison aux jours courts et les soirées longues qui m’incite à jeter d’ores et déjà un regard sur l’avenir, sur l’été.
Au dernier samedi d’octobre nous y étions à nouveau. Il fallait régler les montres sur l’heure d’hiver. Comment procède-t-on en fait? Avancer d’une heure? Retarder d’une heure? Je me pose la question chaque année. Mon doute fut levé finalement par une illustration très parlante dans notre quotidien, le journal „Zürcher Oberländer“. Désormais le problème est résolu. Maintenant je sais toujours quand il faut ajouter ou déduire une heure. En plus, un ami de Lucerne m’a indiqué un pont d’âne bien utile. Son aide de mémoire s’appelle „PA/AR“ [printemps avancer / automne reculer].
Un ménage a décidément trop de montres! Reculer d’une heure celles du four et du réveil. Faire attention avec la pendule. Je ne peux pas la reculer simplement d’une heure. Je suis obligé de la faire avancer de vingt-trois heures. Si non, la sonnerie perd son rythme. Le téléviseur n’a pas besoin d’intervention. Sa montre est radiocommandée en automatique depuis Francfort. Aurais-je d’autres montres radiocommandées? Sur le PC sûrement. Mais sur l’éclairage du jardin? Le minuteur est-il radiocommandé? Ne pas oublier le chauffage.
Sapristi, que c’est compliqué!
Une heure plus tard ça y est. Toutes les montres sont mises à jour. C’est faux. J’ai oublié l’éclairage de l’aquarium. La montre dans la voiture y passera demain. Il n’y aura donc pas de fin! Voici encore deux bracelets montres mécaniques dans un tiroir. Le réglage des montres est bien stressant. J’ai besoin d’un Whisky. Tout cela s’est passé ce fameux samedi soir. Dans la nuit au dimanche les horloges dans les gares et sur les clochers ont également été ajustées.
Nous voilà de retour à l’heure d’hiver.
Je me souviens que l’heure d’été avait déjà été introduite pendant la deuxième guerre mondiale. Avec le but d’économiser du courant électrique. Si les soirées restent éclairées plus longtemps par la lumière naturelle, la consommation de courant se réduit. Ainsi la lumière du jour est mieux exploitée. Après la guerre, la manipulation des montres fut abandonnée. En 1973, lors de la crise du pétrole, le prix des énergies ont augmenté de façon drastique. L’économie d’énergie s’imposait et, par conséquent, l’heure d’été fut à nouveau introduite. Toutefois de façon hésitante. D’abord par la France, agissant quasiment en pionnier. A partir de 1980, la plupart des états européens eurent décidé à introduire le système heure d’été/heure d’hiver. Toujours justifié par l’économie d’énergie. Cette situation reste inchangée jusqu’à nos jours.
La Suisse ne s’est décidée qu’en 1981 de rejoindre les pays européens. En 1980, l’année précédente, elle faisait figure d’une île horaire. Elle était le seul pays qui n’avait pas adopté l’heure d’été, sous la pression des agriculteurs. Avec des conséquences chaotiques. Par exemple dans les horaires internationaux des chemins de fer. Entretemps la situation s’est détendue. Tout le monde s’est adapté et modifie l’heure deux fois par an. Toutefois, les utilisateurs ne sont pas vraiment heureux de ce régime. Les discussions se multiplient ou l’utilité du changement biannuel de notre rythme quotidien est mise en question. Une certaine résistance est en train de s’établir. Le changement d’heure devrait être supprimé. Un nouveau problème se pose: quelle heure doit devenir permanente? Naturellement les avis sont différents. Certains plaident pour une heure standard fondée sur l’heure d’hiver, d’autres sur l’heure d’été.
L’heure d’été devient de plus en plus populaire. Des soirées longues, des couchers de soleil tardifs procurent des fins de journée prolongées. Du soleil jusqu’à 22h30. Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi on n’aurait pas l’heure d’été pendant toute l’année. Ceci d’autant plus que les économies d’énergie escomptées ne se sont à peine réalisées.
Ainsi les positions furent claires. Deux camps s’affrontèrent. L’un pour et l’autre contre l’heure d’été. De toute façon, la modification de l’heure doit être supprimée. Sur ce point les adversaires sont d’accord entre eux.
Mais quelle variante est préférable? Heure d’été ou heure d’hiver en permanence? La lumière du matin est importante en tant que générateur de cadence de notre horloge interne. Ce qui favorise l’heure d’hiver. De plus, elle représente l’heure standard et correspond le mieux à l’alternance jour/nuit naturelle le long de l’année. Pourtant, toute personne exerçant une activité professionnelle (et qui ne s’arrête pas à 16 heures) est bien contente de profiter encore d’un temps de lumière du jour après le travail pour s’occuper de ses affaires privées! A quoi lui sert le fait que le jour se lève dès 4 heures du matin, si son travail ne débute qu’à huit heures trente? Les adversaires avancent souvent l’argument des contraintes corporelles provoquées par le changement d’heure. Des bobos divers sont évoqués. Mal de tête, manque de concentration ou insomnie. Ces mêmes personnes et quelques dizaines de milliers en plus ne se plaignent pas du décalage horaire et la perturbation du rythme réveil-sommeil lorsqu’elles s’envolent en vacances et laissent aisément quatre fuseaux horaires derrière elles. Les deux interventions de décalage par an représentent une broutille si on les gère raisonnablement. Ce pseudo-argument négatif ne pèse pas lourd en face des avantages pour le grand nombre de travailleurs de jour!
Je suis pour le maintien de l’heure d’été pendant toute l’année. Elle améliore la qualité de vie par un surplus de temps passé à l’air libre. Le travail paraît plus plaisant si on peut prévoir un moment de détente le soir en plein air. En hiver, tout le monde apprécierait alors une heure de luminosité de plus en fin d’après-midi!
Il ne serait pas normal en Suisse que le sujet ne soit pas vigoureusement débattu et critiqué. L’heure d’été est plus exposée aux railleries que l’heure d’hiver. Je le ressens plutôt comme palabres de la presse et bavardages entre politiciens. Je n’y vois pas d’arguments valables.
Malgré toutes les bonnes intentions il n’est guère probable qu’il y aura des changements. Que l’on songe: tous les membres de l’Union européenne, l’Espace économique européen et beaucoup d’autres pays associés comme l’Andorre, le Vatican ou la Suisse ont adopté l’heure d’été. Une modification du système actuel nécessiterait l’unanimité de tous. Il faudrait une pression politique énorme pour obtenir un tel accord unanime. Aucun signe n’indique la présence d’une initiative de ce genre. Juste quelques lamentations modestes à haut niveau. De ce fait, le sujet n’apparaît donc pas sur l’agenda politique. Ainsi, nous continuerons à vivre avec l’heure d’été et l’heure d’hiver, conformément à la décision de 1980. Hélas!
Celui qui n’est pas d’accord dispose de deux solutions. Soit il adapte son rythme de vie à celui des pays plus à l’ouest comme par exemple le Portugal. Là, on dîne au plus tôt à 21 heures. Pendant la journée on fait une sieste et, le matin, le travail commence plus tard que chez nous. Ou il s’imagine des levers et couchers de soleil à lui, s’installe le matin devant une lampe de luminothérapie et se promène le soir avec des lunettes de soleil.
Ce regard sur l’avenir en plein hiver valait la peine, même si rien ne va changer. Ainsi nous allons tous régler à nouveau nos montres dans quatre mois. Heure d’été.

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Herbst

Da jammert ein Journalist in einer Pendlerzeitung »Herbst viel zu trocken!« und füllt, weil keine bessere News vorliegt, viele Zeilen mit Unsinn. Ich lese diesen Text eher ungewollt und zufällig. Im Zug von Luzern nach Zürich fahrend, lag das Blatt verlassen, auf dem Sitz vis-à-vis.
Meine wirklichen Gedanken sind noch bei der Gemäldeausstellung im Kunstmuseum. Die Kuratorin hatte die Bilder von Robert Zünd aus dem Fundus geholt. Zünd war seit der Mitte des 19. Jahrhunderts lange Zeit ein gefeierter, bekannter luzerner Landschaftsmaler. Er ist dann in Vergessenheit geraten und von der Moderne überholt und verdrängt worden. Es ist ein Verdienst des Kunstmuseums Luzern diesen begabten Luzerner aus der Versenkung zu holen. Seine Bilder zeichnen sich durch einen äusserst naturalistischen, detailreichen Malstil aus. Die Bilder, hauptsächlich idyllische Landschaften rund um Luzern, nehmen den Betrachter in Besitz. Ich weiss nicht genau was es ausmachte, ich fühlte mich von diesen Landschaftsbildern ganz besonders angezogen. Lange stand ich vor seinem »Eichenwald«. Da packte mich Ehrfurcht vor dem Schönen.
Ich lege die Zeitung beiseite. Durch das Fenster des Waggons zieht gerade der Rotsee vorbei mit seinen Laubbäumen. Die Sonne steht schon tief. Sie bestrahlt ein gelbrotbraunes Blättermeer. Gelbe Ahornblätter und rote Blätter der Eichen. Da fällt mir etwas anderes ein. Von Erinnerungen werde ich heute nur so verfolgt. Ein paar Jahre zurück war ich im Herbst am  Sankt-Lorenz-Strom in Kanada. Die Bäume standen im Herbstkleid. Wundervoll zeigten sich alle Laubbäume im goldenen, herbstlichen Glanz. Alle Welt nennt das den «Indian Summer». Genau so sieht es jetzt am Rotsee aus. Der »Indian Summer« hat sich von Nordamerika an den Rotsee verlagert. Ein stahlblauer Himmel, eine intensive Blattverfärbung des Baumlaubes und ein goldener Sonnenstrahl malen ein Landschaftsbild in die Natur. Da stehen sie, der Ahorn, die Eibe, die Buche und die Esche buntgemischt und nehmen vom Sommer Abschied. Ihr grünes Sommergewand haben sie durch ein farbiges Abendkleid ausgetauscht. Eine Farbensinfonie so weit das Auge reicht. Im Herbst malt die Natur ihre Landschaftsbilder. Ohne Pinsel, ohne Staffelei, ohne Leinwand. Warum dieser Aufwand? Natürlich, auch zur Freude des Betrachters. Aber da muss noch mehr dahinter stecken? Was ist das Geheimnis der Natur für diese Blattverfärbung?
Mit diesem Vorgang bereiten sich die sommergrünen Bäume und Sträucher auf die kalte wasserarme Jahreszeit, den Winter, vor. Ein regelrechter Alterungsprozess. Die Arbeit ist getan. Die Früchte sind reif. Das Blattgrün wird nicht mehr gebraucht. Die Photosynthese wird zurückgefahren. Das Grün wird abgebaut. Andere Pigmente, die sich auch im Blatt befinden werden jetzt sichtbar, kommen zum Vorschein. Rot und vor allem gelb treten sie an die Öffentlichkeit. Die Pflanze schaltet auf Sparflamme und wirft bei der ersten einbrechenden Kälte die Blätter ab. So wird der Wasserhaushalt reguliert. Eine Birke in vollem Laub verdunstet etwa 150 Liter Wasser pro Tag. Im Winter wird das Wasser knapp. Der Laubfall ist eine Anpassung an den winterlichen Wassermangel. Hätte die Birke im Winter noch alle ihre grünen Blätter, welche weiter Wasser verdunsteten, so würde sie langsam austrocknen und sterben.
In Zürich angekommen, geht wieder ein schöner Herbsttag zu Ende. Zwei Monate lang hatten wir prächtiges Herbstwetter. Kein Regen, wie es sonst, gegen Ende des Jahres in unserer Gegend üblich ist. Auch kein Nebel. Es war ein Jahrhundert-Herbst. So schön wie das Bild »Buchenwald« von Robert Zünd. Im Museum ist das Bild des Landschaftsmalers ganz bestimmt Kunst. Gibt es in der Natur auch so etwas wie Kunst? Das Kunststück sich auf das Überleben im kalten Winter zu rüsten? Das ist doch wohl auch Kunst. Dieser Frage ist nachzugehen: »Was ist eigentlich Kunst?«
Seit der Mensch denken kann, wurde über Kunst philosophiert, und nachgedacht. Die Philosophen und Kunsthistoriker haben über viele Epochen hinweg die Theorie der Aesthetik entwickelt. Gleichviel ob es sich um Malerei, Bildhauerei, Musik, Literatur oder Theater handelte, es ging immer um Erhabenheit und um das Schöne. Diese Erkenntnisse sind wichtig und nötig. Für mich sind sie zu theoretisch, zu praxisfern. Wenn ich etwas lese, sehe oder höre, was mich in seinen Bann schlägt, empfinde ich Kunst. Wenn es mich vereinnahmt, mich zum Denken veranlasst und mich anschliessend mit einem guten Gefühl entlässt, so ist das Kunst, meine Kunst. Ich bin nicht in der Lage zu beurteilen ob es, wie es landläufig so heisst, wirklich schön ist. Wenn es mir gefällt und mir etwas gibt, das mich gedanklich weiter bringt, so nenne ich das Kunst. Damit wird die Kunst für mich zu etwas sehr Persönlichem, etwas Eigenem, meine Sichtweise. Mit grosser Wahrscheinlichkeit ist dasselbe Erlebnis für jemanden andern gar nichts ansprechendes. Für ihn ist es vielleicht gar nichts, das den Namen Kunst verdient. Jeder hat sein eigenes Kunstverständnis.
So erlebte ich diesen Herbst einen hohen künstlerischen Genuss in der Ausstellung von Robert Zünd und bei der Betrachtung der Herbstlandschaft, in der untergehenden Sonne am Rotsee.
Dass mich dabei der trockene Kommentar in der Gratiszeitung wenig bedeutet, wird, so hoffe ich, bei den Leserinnen und Leser dieser Kolumne auf Verständnis stossen.Im Grunde ist jeder Mensch ein Künstler!

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Automne

Voici un journaliste qui se plaint dans un journal pour pendulaires „un automne beaucoup trop sec!“ et remplit, par manque de vraies nouvelles, son espace d’autres inepties. Je lis ce texte involontairement et plutôt par hasard. Dans le train de Lucerne à Zürich, la gazette était abandonnée sur le siège en face du mien.
En réalité, mon esprit est encore occupé par l’exposition de peinture que je viens de voir au musée des beaux-arts. La conservatrice avait ressorti les peintures de Robert Zünd des fonds du musée. A partir du milieu du 19ème siècle le lucernois Zünd fut longtemps un peintre paysagiste reconnu et admiré. Ensuite il est tombé dans l’oubli, dépassé et supplanté par les Modernes. C’est au musée des beaux-arts de Lucerne que revient le mérite d’avoir sorti de l’ombre ce lucernois talentueux. Ses peintures se distinguent par un style naturaliste et riche en détails. Le contemplateur est impressionné par les images représentant des paysages idylliques autour de Lucerne. Je ne sais pas pourquoi j’étais autant attiré par ces peintures. Je suis resté longtemps devant son œuvre „Eichenwald“, „Forêt de chênes“. Saisi par un profond respect de la beauté.
Je mets le journal de côté. Devant la fenêtre du wagon passe le Rotsee et ses arbres feuillus. Le soleil couchant rayonne sur une immensité de feuilles jaunes, rouges et brunes. Feuilles jaunes des érables et feuilles rouges des chênes. Une autre idée me revient. Décidément, aujourd’hui je suis débordé par des souvenirs. Il y a quelques années je me trouvais en automne sur les bords du fleuve Saint Laurent au Canada. Les arbres avaient revêtus leurs habits d’automne. Tous les feuillus se présentaient magnifiquement dans la brillance dorée automnale. On appelle cela le „Indian Summer“. C’est exactement l’aspect actuel du Rotsee. Le „Indian Summer“ s’est déplacé de l’Amérique du nord au Rotsee. Un ciel bleu, une coloration intense du feuillage des arbres et un rayon de soleil doré créent une œuvre naturelle dans le paysage. Les voilà, l’érable, l’if, le hêtre et le frêne joyeusement mêlés, qui disent au revoir à l’été. Ils ont remplacé leur habit vert par une robe du soir colorée. Une symphonie de couleurs à perte de vue. En automne la nature peint ses images paysagistes. Sans pinceau, sans chevalet, sans toile. A quoi sert cet effort? Naturellement aussi pour le plaisir de l’observateur. Mais il doit y avoir d’autres raisons. Quel est le secret de la nature qui mène à ce changement de coloration?
Par ce procédé les arbres et buissons verts se préparent à affronter l’hiver, la saison froide et pauvre en eau. Un authentique procédé de vieillissement. Le travail est achevé. Les fruits sont mûrs. Le vert des feuilles n’est plus utile. La photosynthèse est arrêtée. Le vert est décomposé. D’autres pigments, toujours présents dans les feuilles, voient le jour. Du rouge et surtout du jaune apparaissent. La plante passe au régime économique et se débarrasse des feuille dès les premiers froids. Ainsi se règle la gestion de l’eau. Un bouleau en plein feuillage évapore environ 150 litres d’eau par jour. En hiver l’eau se fait rare. La chute des feuilles représente l’adaptation au manque d’eau hivernal. Si un bouleau garderait son feuillage vert en hiver et continuerait à évaporer de l’eau, il se dessécherait lentement et finirait par mourir.
De retour à Zurich j’y retrouve la fin d’une autre belle journée d’automne. Depuis deux mois nous profitions d’un temps d’automne magnifique. Sans la pluie qui tombe habituellement dans notre région en cette saison. Pas de brouillard non plus. Un automne de centenaire. Aussi beau que la peinture de Robert Zünd „Buchenwald“, „Forêt de hêtres“. Ce tableau est sans doute de l’art. Y-a-t-il dans la nature aussi quelque chose comme de l’art? L’exploit de se préparer pour survivre dans la froideur de l’hiver? C’est sans doute une sorte d’art. Il faut donc se poser la question: „Qu’est-ce-que c’est que l’art en fait?“
Depuis que les humains sont capables de penser, ils ont réfléchi et philosophé sur l’art. Pendant de longues époques les philosophes et les historiens d’art ont développé la théorie de l’esthétique. Que ce soit la peinture, la sculpture, la musique, la littérature ou le théâtre, il s’agit toujours de splendeur et de beauté. Ces connaissances sont importantes et nécessaires. Je les trouve trop théoriques, trop loin de la réalité. Lorsque je suis captivé par une impression que je vois, lis ou entends je la ressens comme de l’art. Si elle m’accapare, m’incite à réfléchir et me laisse de bonnes sensations, alors c’est de l’art, mon art. Ainsi l’art devient pour moi une chose très personnelle, propre à moi, ma façon de voir. Probablement, un même évènement n’a aucun attrait pour quelqu’un d’autre. Pour lui il ne représente rien qui mérité la dénomination art. Chacun a donc sa propre compréhension de l’art.
C’est ainsi que j’ai vécu en cet automne des moments de pur plaisir à l’exposition des œuvres de Robert Zünd et en admirant la campagne automnale dans le soleil couchant au Rotsee.
Les lectrices et lecteurs  de ma chronique comprendront, je l’espère, que le commentaire sec dans la gazette gratuite ne m’impressionne que peu dans ce contexte. Au fond, chaque humain est un artiste!

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Babel

Eine Geschichte, die mir aus dem Religionsunterricht in Erinnerung geblieben ist, ist der Turmbau von Babel.
Ein junger Pater, ein guter Geschichtenerzähler, schilderte uns in allen Farben das biblische Volk, das nur eine Sprache kannte. Es ging dem Volksstamm gut. Es ging ihnen so gut, dass es ihnen zu Kopfe stieg. Sie beschlossen einen Turm zu bauen, der bis in den Himmel reichte. Damit wollten sie werden wie der Schöpfer selbst. Das konnte dieser nicht zulassen. Nicht billigen. Dann geschah das Besondere. Eines Morgens sprach jeder eine andere Sprache. Die Verständigung unter ihnen war nicht mehr möglich. Der Bau überlebte als Ruine. Die Sprachverwirrung war geschaffen.
Noch heute imponiert mir der Gedanke einer einheitlichen Weltsprache. Und nicht nur mir. Eine einzige Sprache, die alle verstehen, wäre etwas Praktisches. Bei längerem, ernsthaften Nachdenken ist auch mir klar: das ist eine Illusion. Das ist eine falsche Wahrnehmung der Wirklichkeit.
Eine Sprache ist nicht nur ein Mittel der Kommunikation. Sie ist viel mehr. Sie ist eine Trägerin der Kultur und der Traditionen einer Gemeinschaft. Sie ist die Hütterin ihrer Geschichte und ihrer Erfahrungen. Da sich die verschiedenen Menschengruppen unterschiedlich entwickelt haben, gibt es auch verschiedene Sprachen. Die Sprache ist ein Schatz, der gehütet und gepflegt werden muss.
Und doch. Im Mittelalter gab es eine Einheitsprache. Die Sprache jener Elite die Schreiben und Lesen konnte: Das Latein! Sie war die Sprache des Römischen Reiches gewesen und hat sich über die Jahrhunderte zur Sprache der Akademiker gewandelt. Ausserdem blieb sie die Umgangssprache der katholischen Kirche.
Ein Abt aus Finnland, ein Bischof aus Portugal und ein Pfarrer aus Paris konnten sich mühelos miteinander verständigen. Heute wird Latein nicht mehr gesprochen. Sie wird höchstens noch für schriftliche Publikationen, Enzykliken, aus dem Vatikan verwendet. Eine tote Sprache heute. Zwischen Oslo und Athen, Moskau und Luxemburg wurde bis vor wenigen Jahren immer noch Latein gelehrt. Die Grammatik ist eben genial und vorbildlich für viele Sprachen. Aber auch zu kompliziert für einen Dialog, wie wir ihn heute pflegen. Das Französisch entwickelte sich als Zweitsprache. Neben der Muttersprache wurde sie das internationale Verständigungsmittel. Besonders in der diplomatischen Szene. Heute hat Englisch das Französisch abgelöst.
Seit Menschen denken und sprechen können geistert in ihrem Hirn die Sehnsucht nach einer Einheitssprache immer wieder herum. Für die Europäische Union, zum Beispiel, wäre ein »Europäisch« hoch willkommen. So wollte es der Zufall, dass ich in der Bibliothek der Museumsgesellschaft folgenden Text fand.

» Li ver lingue international esiste. Save vu que it es possibel scrir in un lingue mediatmen comprensibil por persones culivat de omni nationes? Ti lingue presc miracolosi es nominat: Occidental.« 

Da in der Museumsgesellschaft immer schon kultivierte und gebildete Personen aller Nationalitäten verkehren, wundert es nicht, dass ich dort das Wörterbuch «Occidental – Deutsch» fand. Verfasst wurde es von Alphonse Matejka, seines zeichens «un famos occidentalist suisso de tchek origine». Bei Durchsicht des kleinen Zitats von oben, fielen mir sofort zwei Sachen auf. Erstens: es handelt sich um eine synthetische Sprache. So trocken und phantasielos spricht kein Mensch. Das Zweite überraschte mich doch sehr. Ich verstand den Inhalt des Textes sofort. Damit war meine Neugierde geweckt. Warum wurde diese Kunstsprache, Occidental, entwickelt?
Mit der Zunahme der internationalen Beziehungen im 19. Jahrhundert verstärkte sich das Problem der internationalen Verständigung. Mit Welthilfs- oder Plansprachen sollte diesem Übel Abhilfe geschaffen werden. Zentral warenleichte Erlernbarkeit,

  • hohes aktives und passives Sprachvermögen,
  • Internationalität und
  • Neutralität.

Es sollte niemand als Muttersprachler im Vorteil sein. Ihre Blütezeit hatte Occidental in den Zwanziger und Dreissiger Jahren des letzten Jahrhunderts. Sie fand rasch Anhänger und etablierte sich als Alternative zu Esperanto.
Obwohl praktisch, fand keine der Plansprachen den erwünschten weltweiten Erfolg. Ganz wenige Leute sprechen heute noch Esperanto, die wohl bekannteste aller Hilfssprachen. Warum wohl?
Eine Sprache muss gesprochen werden, täglich. Wenn nicht, stirbt sie aus. Wie Latein oder Gotisch oder Langobardisch. Diese Sprachen sind höchstens noch historisch von Bedeutung.
Also müssen wir, wollen wir uns international zurechtfinden, Fremdsprachen lernen. Wie wird sich wohl der Gedanke zur Einheitssprache im Zeitalter der Digitalisierung und der Algorithmen entwickeln? Elektronische Wörterbücher und Übersetzungssoftware stehen bereits zur Verfügung. Eine trägt den Namen Babel.
Da sind wir wieder bei Babel. Heute ist der Begriff «Babel» für Übersetzungssoftware, ein Markenname geworden. Ich könnte mir vorstellen, dass in nicht all zu langer Zeit, folgende Szene Wirklichkeit wird:
Da sitzen ein Japaner und ein Holländer zusammen am Tisch. Sie trinken Tee und sprechen und verstehen sich, obschon der eine japanisch und der andere holländisch spricht. Jeder hat sein Smartphon eingeschaltet. Dort geht holländisch hinein und kommt japanisch beim anderen heraus. Alles geht zeitverzugslos, fehlerfrei und kabellos hin und her. Jeder hört das Gesagte in seiner Muttersprache. Eine Plauderei mit elektronischem Dolmetscher. Keine Einheitsprache zwar, aber Einheitsverständigung dank künstlicher Intelligenz.
Hätte es so etwas in biblischen Zeiten schon gegeben. So wäre der Turm von Babel vollendet worden. Wir hätten keine Sprachverwirrung und die Christenheit wäre um eine schöne Legende ärmer.

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